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Billet de blog 10 mai 2013

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Tibet-occupé, L'empire fourchu du milieu détruit Lhassa

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Le vent de la folie agressive et destructrice impérialiste chinoise n'en finit pas de souffler sur toutes les immenses étendues du Tibet-occupé. N'en finit pas d'attiser férocement  les désespoirs de la population de ce pays sous domination totale de la Chine, qui, fait, de chaque jour qui passe, le tour de vis supplémentaire,  qui assure un peu plus, et dés lors de façon irrémédiable, et,  pour le moment, irréparable, les bases et la stabilité de cet étau absolument terrifiant de ce pays en passe de bientôt devenir  la dictature la plus inquiétante et la plus puissante à laquelle n'ait jamais donné le jour une puissance économique en perpétuel essor et doté d'un potentiel militaire et humain hors du commun qui la rend potentiellement capable d'encaisser des agressions militaires à nul autre pays, pareille, à nul autre pays égal.

Ce monde, construit sur les ruines et les saccages de l'impérialisme occidental, en a conçu une formidable frustration doublée d'une volonté d'en découdre définitivement. Et ne rêve que, d'à son tour, faire de qui n'est pas un Han son coolie corvéable et chosifié. 

Des sphères d'extrême droite chinoise réfléchissaient naguère à la possibilité de créer une entité politique chinoise en terre d'Europe et promenaient leur regard sur la carte du continent des Lumières  pour y arrêter l'objet de leur choix.  " Quand la graine d'une idée est semée ..." disait, en substance, en gros, il voulait dire que " ... semée, émise, pensée ... elle va jusqu'au bout, l'idée !  "  François Mitterrand,  qui sut  - caractère oblige ! - faire entendre son point de vue très fâché envers son homologue chinois, à la différence de François Hollande qui fit son premier voyage ( ... ! ) dans l'empire du milieu pour prêter allégeance au grand-maitre de l'économie mondial,  qui, il y a peu, joua, pour contrarier le jeu de l'adversaire américain,  l'Euro contre le Dollar - et, soit dit en passant, sauva, pour un temps,  l'Euro, un Euro à nouveau malmené ! -  C'est dire sa puissance. Le maitre est le maitre. 

Et le maitre est chinois, et toutes les ambassades le reconnaissent comme tel, jusqu'à tout dernièrement, le premier-ministre anglais qui se fendit d'une déclaration encore impensable, sous même le règne de la dame de fer de l'époque honnie du royaume qui entraina le monde à la suite de son voisin d'outre-atlantique dans la guerre à outrance de la finance-reine sur le dos des peuples qui commençaient à percevoir qu'un jour proche, ils risquaient fort de n'en plus  pouvoir,  et de se retrouver devant des choix et à a croisée de chemins de toute façon, et chacun à sa façon tous bien sombres, lourds de sombres présages que d'aucun ne voulait trop entendre parler.  Laquelle, néanmoins dame de fer, soit-elle citée pour la clairvoyance courageuse de sa pensée,  Margaret Thatcher se refusa, tout bonnement, à entériner l'invasion chinoise au Tibet, en gros    '' ... pas persuadée que ce fut historiquement  prouvé que ce soit le même pays, le même peuple ... ", et, même plutôt persuadée de tout à fait le contraire.

L'empire du milieu surfant allégrement sur la vague de la grande addiction des potentats de la finance  internationale dont le désir et le credo sont l'unique et irrépressible  " More, more ... Always More ... ",  " Plus, plus ... Toujours plus " ,  " Toujours plus et à moins de frais "  jusqu'à  " Tout et sans frais aucun "  pour finir par  " Tout pour plus rien " et  " Tout pour rien ",  l'empire du milieu leur ouvrant tout grand les caves sans fond de leurs masses innombrables corvéables au delà de tout souhait, logées sur le lieu même du travail,  en roulement perpétuel, nuit et jour, partageant la même couche, comme cela se fait, parait-il,  sur les sous-marins, que l'un dort pendant que l'autre qui est de-quart, veille, l'empire du milieu a dévoré, attiré et dévoré, phagocyté et vampirisé toutes les énergies créatrices qui lui sont étrangères, ainsi que leur possibilité et leur chance de développement que les plus courageux tentent encore de promouvoir, et de ce fait, détient toutes les clefs de leur avenir entre ses mains, c'est à dire qu'il les tient acculés au mur du chantage permanent à la faillite.

Le cynisme absolu des uns fait le bonheur de la volonté de puissance des autres. La boucle est bouclée. Le monde est captif, otage, pris, sa liberté et son avenir, son bonheur entre les parenthèses élevées de part et d'autre par deux entités monstrueuses et iniques, deux monstres étatiques en phase d'observation tendue, d’observation critique, deux maux, deux maux monstrueux à l'état brut, à l'état pur,  les États-Unis et la Chine. Ou l'équilibre des terreurs et leurs conséquences sur la vie des peuples. De bien des peuples.

L'empire du milieu annexe, annihile. L'empire du milieu fait sien. Petit à petit, et, bientôt à grande vitesse. Et ceci toujours plutôt tenu sous le boisseau. Noyé dans la masse des informations qui irradient continuellement notre monde alors que des lignes de forces d'une politique se tracent  selon une ligne de cohérence pour tous décelable de ce qui se trame en filigrane, et qui ne manque pas, ici et là,  d’apparaitre et devrait nous alerter et nous faire réagir avec la virulence qu'exige l'urgence de la situation.

Ici, au nom de l'expansion de ses  « Intérêts fondamentaux »,  une tactique qui rappelle ses guêtres territoriales et maritimes en cours avec le Japon, le Vietnam et les Philippines, l'empire du milieu, Pékin et sa diplomatie coercitive ne cesse de triompher, ne cesse d'obtenir des concessions de toute part,  ne cesse d'empiéter, par exemple, sur le territoire himalayen de l'Inde. Et s'étend, et, militairement et en toute relative discrétion et totale impunité. Ne cesse d'obtenir des concessions de tout genre, et, de toute part.  Cette veule stratégie de type " Himalaya " chinoise devrait servir de leçon pour tous les autres pays, dans leurs relations et quel qu'en soit leurs types, leurs modes et ce sur quoi elles portent, dans leurs relations avec le dragon rouge, brun, et vert-de-gris. 

La pratique chinoise du rouleau compresseur total est à l’œuvre et à un point très avancé au Tibet. Au Tibet-occupé. Pays indépendant qu'elle a envahi, et, dont soixante ans plus tard, devant le début de la montée du  tollé venu de tous les pays de la planète, devant les contestations de plus en plus nombreuses du peuple tibétains en proie aux affres des derniers désespoirs devant la destruction organisée et administrativement planifiée de leur pays et du peuple historique de ce pays,  qui s'auto-immolent par le feu, elle décide, pour,  pense-t-telle, en finir, à jamais, avec le Tibet-aux-Tibétains, son peuple, et sa culture, elle entame la destruction et le saccage de sa capitale historique, Lhassa, et se dit, qu’après tout, si elle doit consentir, sous la pression internationale,  au retour du Dalaï-lama dans son pays, qu'entre temps, son pays ne le soit plus, mais soit devenu comme s'il l'avait toujours été, c'est à dire, chinois.

La Chine détruit les symboles bouddhistes antiques de la ville de Lhassa, au Tibet-occupé.

Faisant fi de la liberté religieuse et le tollé du peuple tibétain, les autorités chinoises ont commencé à démolir l'ancienne capitale de Lhassa, y compris l'un des sites bouddhistes les plus importants de la ville, du Tibet et du bouddhisme, le temple sacré du Jokhang.

L'on se souvient que la destruction des trois bouddhas géants de Bâmiyân, site entier classé au patrimoine de l'Unesco,  à 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul, précédera de peu de jours l'assassinat du commandant Massoud, et de quelques heures, la tragédie new-yorkaise du 11 septembre, et, le déclenchement,  peu après, en de nombreux endroits, de bien des foyers d'affrontements, toujours actifs, et de guerres multiples sur bien des théâtres d'opération et, toutes, quelle qu'en soit l'intensité, toujours d'actualités.

L'on se souvient de destructions de vestiges de l'Islam et d'écrits sacrés par des bandes de terroristes armées de surplus de guerres encore toute chaudes et qui amenèrent Paris à entrer en guerre au Mali pour rétablir l'avenir démocratique de ce pays.

Raser le Lhassa historique, le Lhassa du Dalaï-lama, raser le Lhassa des tibétains non violents et des nonnes militantes des droits de l'homme, le Lhassa des enfants-moines qui prient pour le bien être de l'humanité et qui ne demandent rien à personne, et ne sont une charge pour personne, et ne nuisent à personne et qui s'enflamment pour protester, raser les témoignages du génie et de la beauté de l'homme, de son histoire et de ses réalisations les plus somptueuses, raser tout et faire place nette,  absolument nette, voilà qui est à l’œuvre au pays des neiges, à Lhassa et dans bien d'autres endroits du Tibet-occupé, et devant quoi chacun devrait savoir lire, lire là, le projet chinois de domination économique, économique, en un premier temps et  " comme  si cela allait suffire ", de domination économique mondiale.
Les autorités chinoises ont l'intention de détruire l'ancienne capitale bouddhiste, mondialement connue pour son renom, sa beauté et son architecture inouïe et inégalée,  Lhassa, la capitale millénaire du Tibet.  Et de la remplacer par une ville touristique,  avec son environnemental habituel de grands hôtels et circuits touristiques, commerces diurnes et nocturnes en tout genre, proche de ce qui fut fait, dans l'ancienne ville tibétaine de Lijiang, et, transformée, métamorphosée en la chinoise très touristique et attirante  « Shangri-La »,  en sa province du Yunnan.
L'écrivain tibétaine Woeser pour laquelle  "  Les bâtiments traditionnels tibétains dans cette ville ancienne sont de nouveau confrontés à la crise de la destruction dans la modernisation chinoise " a demandé une intervention internationale, et lance également un appel aux institutions internationales, dont l'UNESCO et aux Tibétains à travers le monde afin qu'ils, et tous, se mobilisent pour  "sauver Lhassa."

Le Palais du Potala, siège des Dalai-lama,  figure, au même titre que figuraient les Bouddhas géants de Bâmiyân, sur la  liste du patrimoine mondial de l'Unesco, ainsi  que le  temple du Jokhang et de Norbulingka.

L'inimaginable et impensable opération de destruction, sous couvert de modernisation et autres ...,  de la ville mythique de Lhassa  par le régime de Pékin répond à deux préoccupations du dragon à langue fourchu chinois, dont l'une principalement, nettoyer toute présence passée, présente ou avenir de quoi que ce soit qui ait à voir ou puisse évoquer un présent ou passé possible du Tibet, et, coup double, quant à la seconde, faire de cette ville une nouvelle bonne opération commerciale et financière.

La troisième préoccupation de Beijing dans sa course impérialiste à la grande domination planétaire n'est-elle-pas, au travers de ce crachat plein de morgue méprisante à la face du monde et à celle de sa doucereuse humanité bien-pensante, de tenir averti des conséquences d'actes devant lesquelles les responsables de la Chine actuelle ne reculeraient en rien,  ceuses et ceux qui, de par le monde libre,  pourraient nourrir des velléités de contestation ou de moindre opposition au régime totalitaire, à la dictature au pouvoir en Chine.

Destruction,  le 7 Mai 2013, dans l'effroi le plus total des populations tibétaines, de l'un des plus précieux monastères du Tibet. Le monastère  Kathok Gonpa  - Kathok Dorje Den -  édifié il y a 840 ans,  aux environ de 1159-1162, dans la province du Kam  - Pour comparaison,  la cathédrale Notre-dame à Paris  fête ses 850 ans, et,  c'est à un symbole semblable que s'en prirent  les autorités chinoises en y mettant le feu  - hébergea en son sein, et, dans ses alentours immédiats quelques 180.000 moines et pratiquants.  Kathok Gonpa est considéré dans le bouddhisme tibétain comme le plus sacré des monastères. Sa renommée et sa préciosité inégalées en font un trésor à l'image de Bodh Gaya en Inde.

    Lhassa, au Tibet-occupé,  que L'empire fourchu du milieu  détruit ...

Photos de Lhassa parvenues à Tsering Woeser

Projets de construction de grande envergure, projet pharaonique de 150.000  m² de centres commerciaux partout dans le saint des saints du temple bouddhiste, et gigantesque parking souterrain pour ces visiteurs et touristes ...   sans commentaire.

Le Tibet Invisible

Les médias étrangers enquêtant sur les immolations tibétaines

posté le 22 avril 2013,

Traduction de l'écrivain tibétaine Tsering Woeser  : 唯色:去自焚藏地采访的外媒

Un après-midi froid à Pékin, où la qualité de l’air est tout aussi mauvaise qu’à l’habitude. Nous sommes assis dans un coin d’un quelconque café et notre conversation tourne invariablement autour de ce haut plateau couvert par la neige et les glaces. Nos yeux ne voient que les flammes ardentes, nos oreilles n’entendent que les cris en tibétain provenant du brasier, nos cœurs sont entrelacés de respect, de compassion et de chagrin, et d’une couche supplémentaire de cette douleur de chair et de sang. Car chacun de ces corps plongés dans les flammes est un de mes compatriotes.

Je discute avec un journaliste français du journal « Le Monde » et ses amis, revenus à Pékin la veille au soir. Pendant quatre jours entiers, ils étaient à Labrang et à Luqu, qui correspondent aux divisions administratives chinoises du comté de Xiahe et de Luqu, dans la Préfecture autonome tibétaine Gannan de la province du Gansu. Ils me racontent avec empressement leur visite des villes natales de trois Tibétains s’étant immolés en novembre de cette année.

Le journaliste du « Monde » déplie une carte, pointant les comtés d’Amuquhu, de Sangke et d’Ala marqués d’un signe, et me relate son périple clandestin dans ces villages éloignés, désormais remplis de véhicules militaires et de policiers. Nul ne les a invités à visiter cette contrée lointaine, ils durent donc demander de l’aide à des éleveurs locaux, afin d’être guidés secrètement jusqu’à la maison des immolés tibétains — aux risques et périls de leur guide. Tout cela pour s’efforcer d’exposer leur situation de plus en plus critique.

Évidemment, agir ainsi est extrêmement dangereux. Deux mois auparavant, le Bureau de la sécurité publique de la Préfecture de Gannan a émis un avis en tibétain et en mandarin, exigeant que l’on dénonce les « instigateurs clandestins » des immolations et que l’on rapporte tous les indices liés à celles-ci, promettant d’importantes récompenses en argent. Cet avis fut affiché dans les sept villes, comtés et villages de la Préfecture de Gannan.

Les autorités allèrent même jusqu’à envoyer quotidiennement à tous les résidants  un message texte identique promettant une récompense de 50 000 à 200 000 de yuan pour les dénonciations. Aux intersections de nombreux villages, ainsi que dans plusieurs monastères, des caméras de surveillance furent installées. Sur tous les lieux de travail, des officiers sont déployés et se relaient jour et nuit assis dans leur voiture, le moteur toujours en marche, à l’affût de tout Tibétain qui chercherait à s’immoler. L’ironie est que dans les sept mois précédant la publication de l’avis, seulement 6 Tibétains s’étaient immolés dans la Préfecture de Gannan, alors qu’après la publication, en un peu plus d’un mois, 14 Tibétains se sont immolés l’un à la suite de l’autre dans cette même Préfecture.

De plus en plus de Tibétains sont secrètement arrêtés. Le grand-père et le père du berger Gonpo Tsering, originaire du village d’Ala de Luqu, qui s’est immolé le 26 novembre devant le temple Dinggu, furent arrêtés dans les dix jours après l’évènement par les forces policières. Leur famille est toujours sans nouvelle d’eux. De même, une jeune femme tibétaine qui fut témoin par hasard d’une immolation fut arrêtée par les policiers. Et malgré cette « terreur rouge », beaucoup de Tibétains continuent à visiter les familles de leurs compatriotes qui se sont immolés, leur apportant des dons en argent et nature, afin d’exprimer leur respect. Parmi les deux Tibétains immolés du village de Sangke, l’un d’eux venait d’une famille très pauvre qui n’avait en tout et pour tout que quatre yaks et une douzaine de moutons. Les dons en argent reçus par cette famille se sont élevés à plus de cent mille yuan. Sa mère fit don de l’entièreté de cet argent au monastère et à l’école locale, affirmant qu’elle souhaitait élever ses deux jeunes enfants en ne comptant sur rien d’autre que sur son propre travail.

C’est là ce que rapporte le journaliste du Monde, enquêtant en secret sur la terre des immolés, rapportant des informations de première main sur les immolations tibétaines : c’est d’une importance majeure. En effet, parmi les médias étrangers qui ont enquêté tant bien que mal sur les immolations tibétaines se trouve également le journal français « Libération », l’hebdomadaire français « Le Nouvel Observateur », l’Associated Press, le magazine Time des États-Unis, la télévision australienne ABC, et d’autres encore. J’ai rencontré les journalistes français de « Libération » et du « Nouvel Observateur », qui sont allés par deux fois en Amdo, à Regong, rapportant des informations précises et des photographies précieuses. Le premier s’est rendu au village natal de Sonam Dhargey en avril de cette année. Le second a visité, à la fin novembre, le village natal de Tangzin Dolma. Ce journaliste planifiait à l’origine gagner la maison d’autre immolé tibétain, mais fut expulsé du village par des policiers en civil et armés.

Il s’agit du reportage — complet et précis — sur les immolations, paru le 25 décembre 2012 dans le journal français « Le Monde ». 14 pages à propos des immolations en terres tibétaines, à propos de Labrang et de Luqu, à propos des familles des Tibétains immolés et des photographies provenant des monastères locaux qui tirent les larmes des yeux!

C’est à chaque fois de plus en plus difficile. Face au blocus strict de toutes les zones tibétaines par le gouvernement chinois, les médias étrangers ne doivent épargner aucun effort pour se rendre au Tibet, sous le rideau de fer, afin de comprendre les circonstances des immolations tibétaines.

Cependant, l’écrivain chinois Ding Yifu, vivant aux États-Unis, a récemment publié un article qui explique les raisons pour lesquelles il « est resté silencieux sur la question des auto-immolations des Tibétains », dans lequel il affirme : « Le silence est d’abord et avant tout celui des médias. À ce jour, pas un seul média n’est allé enquêter sur une scène d’immolation, pas un seul journaliste ne s’est entretenu avec la famille ou les amis d’un immolé, pas un seul n’a émis de rapport détaillé sur les immolations ». Il ajoute avec confiance : « Je souhaite poser cette question : pourquoi les médias du monde entier ont-ils perdu toute capacité à se mobiliser ? »

Cette accusation est non seulement fausse, elle est également irresponsable.

J'ai pris le train pour aller à Lhassa  Tsering Woeser

      Tsering Woeser

             Cérémonies et prières à Dharamsala, en hommage et à la mémoire des martyrs tibétains

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