Dimanche 2 mars et pendant trois jours, le Tibet et ses amis vont célébrer le LOSAR, le Nouvel An tibétain. Cette nouvelle année qui commence, et porte dans leur calendrier le millésime 2141, sera celle du cheval de bois.
This Sunday is Losar, the Tibetan New Year, and according to the Tibetan lunar calendar, the first day of the Wood Horse Year 2141. The entire Students for a Free Tibet team wishes you and your loved ones Losar Tashi Delek, auspicious greetings for the new year.
As Tibetans around the world gather together with family and friends to mark this major occasion, many of us feel that the Tibetan cause is at a crossroads. In the last year, Tibetans inside Tibet have taken unprecedented actions to demand their freedom – from acts of civil disobedience like refusing to raise the Chinese flag to lighting themselves on fire, the ultimate symbol of the severity of China's human rights violations in Tibet.
As we reflect on the suffering and sacrifice of the last year, we also celebrate the incredible strength and enduring spirit of the Tibetan people.And we look forward to a new year – one where we will recommit ourselves to fulfilling our mission of a free Tibet.
Nous aimerions rappeler à cette occasion que le Tibet, ce magnifique Pays des Neiges, est toujours pour ceux qui en sont originaires une immense prison à ciel ouvert. Sa culture originale est toujours vivace pourtant, et malgré des efforts incessants pour l'éradiquer, elle persiste et se fait connaître hors de ses frontières.
A l'heure où le monde entier est à feu et à sang, et où -toutes idéologies confondues- la tendance est à la pression grandissante sur les masses populaires, pendant que des élites jouissent des fruits du "progrès", reste un homme qui inlassablement parcourt le monde pour tenter d'y promouvoir la paix. Ce n'est pas une posture, c'est le fondement même de la culture de son pays : Tout homme aspire au bonheur et à la cessation de la souffrance et des causes de la souffrance. Cet homme n'a plus aucune fonction politique, y ayant volontairement renoncé, il s'exprime en homme de bonne volonté qui tente de rétablir l'harmonie dans un monde malade de sa violence et de son égoïsme. Les paroles-mêmes de l'hymne de son pays n'appellent aucunement au meurtre et à la violence, il n'est pas question de féroces soldats qui viennent égorger, ni de sang pour abreuver les sillons! Bien au contraire, les paroles de l'hymne du Tibet souhaitent le bonheur de tous dans le monde!
Cette voix que certains voudraient tellement faire taire, ne demande que le respect de la vie de tous. C'est cela qui est est donc tellement dérangeant? La réponse est probablement oui, dans la mesure où l'autorité des uns se fonde sur l'oppression des autres, et malheureusement cette façon de voir devient celle de tous les puissants.
J'ai essayé ailleurs de comprendre comment le monde en est arrivé à cette compétition forcenée de tous contre tous*, où tous les coups sont permis. Le gouvernement chinois pratique cela au Tibet et dans les autres "provinces" qu'il a soumises. Des pays dits démocratiques en font tout autant sous d'autres bannières, et les peuples opprimés se ressemblent étrangement sous toutes les latitudes!
Nous vivons une époque où le danger menace de toutes parts, car partout la violence explose.
Le monde vient de rendre hommage très récemment à Nelson Mandela qui avait voulu que son pays vive sa diversité dans l'harmonie, et que cessent les discriminations. Ce que nous dit le Dalaï Lama n'est pas si différent, il y a place pour tous sur notre terre. Encore faut-il prendre consience que nous appartenons tous à la même famille humaine. Que c'est difficile d'admettre ça!
*http://blogs.mediapart.fr/blog/poppie/280214/connaissez-vous-ayn-rand