Au début, c'était une rumeur, "l'automobile va mal", aujourd'hui, c'est une certitude. Peugeot, Ford, Citroên, Reanult prennent des mesures. Certains ferment comme Ford Blanquefort ou licencient comme Renault à sandouville. D'autres contraignent les salariés à des vacances forcées. Et les sous traitants trinquent aussi.
A villemur sur tarn, Molex annonce la fermeture de son site. 400 emplois seront perdus, sans compter les emplois induits. La nouvelle crée un choc parmi les salairés. Certains ont d'ailleurs pleuré à l'annonce de cette fermeture. D'autres se mobilisaient aussitôt. "Plus rien ne sortir d'ici" affirme un syndicaliste qui voit dans le stock de pièces un trésor de guerre pour faire pression sur la direction. Tandis que le maire considère que depuis le rachat de l'entreprise par le groupe Molex, "le coup était prémédité. Molex est arrivé avec l'intention de nous piller et de mettre fin à l'activité". Une analyse que partage les élus du personnel. En effet, En rachetant le site, Molex a acquis les brevets et s'est ouvert les portes des grands constructeurs. Dans le même temps, la société n'a pas investi localement mais en Slovaquie où ses effectifs sont désormais de 600 salariés.
La région se dit prête à intervenir autant que possible pour amortir le choc. Le Pdt du Conseil Général interpelle la ministre de l'économie sur les mesures qu'elle compte prendre. Mais, les salariés ne croient guère à l'éfficacité des élus face à une direction déterminée à justifier ses choix, y compris par la mauvaise foi.
"Nous avons des chiffres en hausse mais rien ne nous dit que nous n'aurons pas des chiffres en baisse dans l'avenir" explique par exemple, dans la dépêche du midi, le patron de Molex qui conclut ainsi: "Dans un contexte de mondialisation, le site n'est pas compétitif (...) alors que la connectique se porte mal".
La messe est dite !