Billet de blog 10 avril 2023

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La route n’a plus la cote : les décideurs politiques doivent changer de logiciel !

Il y a en France de gros projets routiers, mais également de plus petits. La Déroute des Routes en recense plus de 70 qui mis bout à bout pèsent plus de 18Mds € d'argent public. En Alsace, nous avons connu le GCO, mais d'autres projets existe à l'exemple de celui de la rocade ouest à Colmar.

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– mise à jour le 10 avril à 14h56

Illustration 1
Les projets routiers contestés en France | Infographie © Libération :

La route n’a plus la cote. Un peu partout en France, la contestation monte contre les autoroutes...  
– pour en savoir plus, lire l'article de Coralie Schaub ici :
Autoroutes : une cinquantaine de collectifs en lutte contre des «projets destructeurs» pour l’environnement

« Oh mince, la route n'a plus la cote ! »

La liste est bien entendu (et malheureusement) plus longue. Selon La Déroute des Routes, plus de 70 projets d'infrastructure routière en France pèsent plus de 18 milliards d'euros d'argent public. En Alsace, nous avons subit le #GCO à #Strasbourg, mais d'autres projets moins imposant, mais tout aussi inutile existent comme le projet de rocade Ouest à Colmar. Une consultation a eu lieu en mars. Les écologistes ont réagit par un communiqué le 30 mars derniers.

Pour mémoire, La Déroute des Routes est une coalition de collectifs qui défend les mobilités alternatives au tout-routier. Elle porte notamment un moratoire et crée du lien entre ces différents collectifs dont GCO NON MERCI est membre.

« Changer de logiciel »

La crise climatique doit pousser les politiques à changer leur politique sur l'aménagement du territoire, notamment celle sur les déplacements. Nos décideurs politiques doivent changer de logiciel. La coalition réclame un moratoire sur les projets routiers en France. Ce que le gouvernement refuse (pour le moment) préférant le « cas par cas ». Une réponse insuffisante au regard des projets qui avancent (certains identifiés sur l'infographie de Libération) à l'exemple de celui de l'A69 entre Castres et Toulouse contesté par le collectif La Voie Est Libre
« Qui est violent ? » interroge GCO NON MERCI, en référence aux événements survenus à Sainte-Soline et l'épisode politique qui s'en ait suivi avec la question légale d'agir ou non que l'on oppose aux militant·es. Pourquoi ? Pourquoi l'État s'entête-t-il alors qu'il lui suffirait de changer de logiciel et d'inclure enfin le changement climatique dans ses actes. Les blabla d'Emmanuel Macron ou de son gouvernement, « on y croit plus ».

– à lire aussi : 
« Les concessionnaires autoroutiers ont empoché des milliards d’euros au détriment du portefeuille des Français depuis la privatisation en 2006. L’Etat doit maintenant corriger le tir et trouver une sortie par le haut. »,
l'édito d'Alexandra Schwartzbrod dans Libération.

– à lire également :
« Depuis la privatisation des autoroutes en 2006, Vinci, Eiffage et Abertis ont engrangé des bénéfices énormes : 20 milliards d’euros, au détriment de l’Etat et des usagers. »
Surprofits autoroutiers : les concessionnaires ça ose tout

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