Bientôt, ce que vous découvrez sur la vidéo sera transformé pour devenir le classique hangar/parking/routes qui grignotent nos villages et augmentent encore le trafic. De maigres arbres plantés viendront essayer de justifier cet énième projet de zone d’activité. Nos terres sont précieuses, et le processus de bétonisation est irréversible.
Dans leur rapport d’activité, les investisseurs Brownfields en charge d’une partie du projet, écrivent au sujet de leurs activités de réhabilitation : « Sur l’ensemble des sites acquis, selon les hypothèses de calcul retenues par le gouvernement, nous avons permis la non consommation de 660 hectares d’espaces agricoles ou forestiers. » C’est tout à fait louable, mais à Hoerdt, vous allez bel et bien bétonner des terres agricoles. Cela ne va-t-il pas à l’encontre de votre but premier ?
Aujourd’hui, alors que les urbanistes et architectes appellent à un aménagement du territoire plus circulaire (voir par exemple les travaux de Sylvain Grisot) et que tout le monde s’inquiète grandement face à un avenir plus qu’incertain, il semble absolument évident que les terres soient epargnées et que des projets plus en phase avec les enjeux à venir soient privilégiés.
Une fois que tu sais », il n’est plus possible de faire comme si et de continuer à organiser la destruction du vivant comme avant.
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