Après Bure, voilà celle du Carnet qui se retrouve être « la plus réprimée de France » estime Yoann Morice cofondateur du collectif Collectif Stop Carnet. La pression judiciaire sur les militants a clairement augmenté ces dernières années. « Les procès pour des motifs ridicules, c’est nouveau ».
REGARD D'ALSACE – Un phénomène que nous avons également constaté sur la lutte contre le GCO où les rappels à loi ont été nombreux, certain·es camarades poursuivis en justice et condamnés... une pression judiciaire pour calmer les ardeurs d'opposants qui ne veulent pas plier devant là toute-puissance d'aménageurs sans scrupules, ni morale, soutenu par un État qui peut également être le donneur d'ordre.

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Enquête sur une violence sociale devenue ordinaire à lire en accès libre sur Basta, ici.
"En Loire-Atlantique, la grande peur des pouvoirs publics, c’est de voir une nouvelle ZAD prendre racine. Et puis, il y a ce « climat de haine » que Yoann Morice a senti monter dans le pays de Retz à partir de décembre 2018. Avec les collectifs Terres Communes et ZAP la vague, il tente alors de mettre en échec un projet de surf park que des entrepreneurs veulent construire à Saint-Père-en-Retz. S’ensuivent des menaces de mort et des appels à brûler sa ferme publiés sur Facebook par des riverains.
Opération collective anti-zadiste, mais aussi ballots de paille brûlés, vol de foin, caravane renversée, sucre déversé dans le réservoir d’un véhicule, intrusion violente en pleine nuit dans plusieurs propriétés… En l’espace de deux ans, combien d’actes d’intimidation et de malveillance ont été commis contre les opposants au surf park et au projet du Carnet, et contre leurs familles et leurs amis ? Le plus souvent, les victimes n’osent pas porter plainte et quand elles le font, les gendarmes ferment les yeux. « Le plus dur pour le moral, c’est la pression que des citoyens ordinaires mettent sur nous », confie Yoann Morice, qui a mis des mois à se remettre des violences dont il a été la cible."
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Les opposants aux grands projets industriels dénoncent un « climat de haine » dans l’estuaire de la Loire