– mise à jour le 29 juin 2022 à 19h35

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La carte du photovoltaïque en Europe (ci-dessus). « La France doit avoir un microclimat sans ensoleillement » ironise un internaute sur son profil Facebook. La question des normes, du soutien des filières, les contraintes d’urbanisme, … il est temps de lever les nombreux freins qui servent aujourd’hui EDF et la filière nucléaire en France.
– source 1 : Solar PV explicitly tagged in OpenStreetMap (researchgate.net)
– source 2 : openinframap.org/#4.01/48.83/30.36/L,S
La France a prise un retard considérable sur les EnR
Le manque d’anticipation et de volonté politique forcent aujourd’hui à rouvrir du charbon. Dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, dans un article du 26 juin, on nous annonce que le gouvernement a décidé de rouvrir la centrale à charbon de Saint-Avold l’hiver prochain. Voir le tweed.

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En dehors de la méthanisation, souvent pour des mauvaises raisons, la France est à la traîne sur toutes les énergies renouvelable (EnR). Pourquoi ? Quelles sont les raisons ? Il y a des suppositions. Elles ont été évoquées précédemment.
Guy Hergott, un camarade militant, dans un commentaire, réagit au désert photovoltaïque à la suite d’une randonnée dans le nord de l’Alsace :
« […] Beaucoup de freins à l’installation, pour les particuliers aussi. Dans les Vosges du Nord, il suffit d’aller à Schönau, petit village allemand fort sympathique pour mesurer l’écart entre Lembach en France (pas un panneau solaire vu) et Schönau où ces installations couvrent les toits de presque chaque maison ! Cherchez l’erreur ».
– l'exemple allemand :
Quand le photovoltaïque allemand produit plus que le nucléaire français
Le monopole des groupes énergétiques en cause !
« L’erreur » est que EDF a tué l’essor des entreprises qui ont commencé à se développer autour des années 2000, aidé par des politiques qui ont compliqué les démarches à l’installation. Pendant ce temps, EDF a racheté de nombreuses entreprises dans le domaine et a développé considérablement ses réseaux à l’étranger.
Aujourd’hui, comme par hasard, on retrouve EDF, TotalEnergie ou Engie en quasi-monopole sur l’ensemble de notre territoire. Voilà où est l’une des explications du retard français sur les énergies renouvelables. Ces grands groupes à grand renfort de lobbying auprès de nos dirigeants politiques en placent, réussissent à garder la main sur leurs busines fossiles tout en ayant le contrôle sur les techniques renouvelables qui ne se privent pas d’exploiter au-dehors de nos frontières hexagonales.