
Agrandissement : Illustration 1

À Glasgow, en Écosse, du 1er au 12 novembre 2021, la ville accueille la 26e conférence sur les changements climatiques, la COP26, l’occasion offerte par les Nations unies aux dirigeants du monde et aux multinationales, détaler tout leur savoir-faire diplomatique pour nous faire croire qu’ils agissent.
Pour la France, Emmanuel Macron va faire le beau et exhorter les autres de « rendre notre planète belle à nouveau », son fameux « make our planet great again », en oubliant d'être honnête : son bilan écologique pour le pays depuis 2017, est catastrophique, à l’image du dézingage des propositions de la Convention citoyenne pour le climat qui a accouché en juillet 2021 d'une loi Climat et Résilience amputée de ses bras et de ses jambes par des députés, à l'ouest des réalités du terrain. Il ne parlera pas non plus des aides publiques concédées aux entreprises du CAC40 pour les aider à faire face aux conséquences de la crise sanitaire, sans contreparties.
A l’arrivée : zéro progrès pour le climat.
C'est ce que pointe notamment l'Observatoire des multinationales :

Agrandissement : Illustration 2

L'Observatoire renvoie vers deux articles qui dénoncent d'un côté, des aides publiques qui ont contribué à gâter les actionnaires et de l'autre, le travail de lobbying qu'elles ont exercé pour torpiller les propositions de la Convention citoyenne pour le climat :
– Allo Bercy, c'est pour deux signalements :
100% du CAC40 a oeuvré contre les propositions de la Convention citoyenne pour le climat