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[LE SAVIEZ-VOUS ?]
En 2021, les groupes du CAC40, dont 100 % sont soutenus par les aides publiques, ont brûlé 17 milliards d'euros de cash pour racheter leurs propres actions et augmenter la rémunération de leurs actionnaires.
C'est équivalent à :
- la construction de 34 hôpitaux publics
- la rémunération annuelle de 320 000 personnes au salaire moyen
- une aide de 10000 € par étudiant
- la rénovation intégrale de 320 000 passoires thermiques
Dans le même temps, toutes ces entreprises vous disent qu'elles agissent à réduire leurs émissions de CO2, contribuent à limiter le réchauffement climatique et se présentent comme des sociétés pleinement engagé dans l'environnement à plus vertueuse que le diable lui-même. Foutaise puisque dans le même temps, l'objectif qu'elles ont toutes c'est de fabriquer des dividendes avec le concours des contribuables, floués deux fois : quand ils paient leur impôt et quand ils consomment.
Le climat et les 99 %, ce ne sont pas leur priorité !

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17 milliards d'€ de cach brulés pour servir les intérêts exclusifs des actionnaires avec la complaisance de l'État et sur le dos de l'emploi
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Parce qu'en réalité, malgré la fin annoncée du « quoiqu’il en coûte », le robinet des aides publiques aux entreprises continue à couler à flots. Avec le plan France 2030 et la poursuite des achats de titres par les banques centrales, ces aides profitent de manière quasi exclusive aux très grandes entreprises, toujours sans conditions sociales, écologiques ou fiscales.
Ce soutien massif par les pouvoirs publics, à l’utilité économique douteuse, explique pour partie les records de capitalisation boursière enregistrés par le CAC40 cet automne. Ces records sont alimentés par les liquidités sur les marchés, le versement croissant de dividendes et des montants exceptionnels de rachats d’actions :
- Près de 3 milliards d’euros de dividendes 2021 supplémentaires cet automne (Alstom, complément BNP Paribas, Pernod Ricard), et des avances sur dividendes de plusieurs groupes dont Total et Orange.
- Aux 6 milliards d’euros de rachats d’actions au premier semestre 2021, en pleine pandémie, s’ajoutent au moins 11 milliards supplémentaires depuis juillet 2021.
Le CAC40 a affiché des bénéfices record au premier semestre 2021 (plus de 57 milliards d’euros, 22 fois plus qu’au premier semestre 2020 et 30 % de plus qu’en 2019, avant la pandémie). En revanche, ni ces profits record ni les aides publiques massives débloquées au profit du CAC40 ne l’empêchent de supprimer des emplois :
- Sur 12 douze entreprises qui affichent les plus gros bénéfices au premier semestre 2021, 7 figurent également parmi celles qui ont supprimé le plus d’emplois en 2020.
- Stellantis (-4 780 emplois en 2020), LVMH (-12 830 emplois), ArcelorMittal (-23 505 emplois) représentent 30 % des bénéfices du CAC40 au premier semestre ; et même 50 % de ces bénéfices avec BNP Paribas (-5 497 emplois)
source : Observatoire des multinationales - novembre 2021

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ALLO BERCY – Novembre 2021
CAC40: des records financés par les aides publiques