" - Remettre de la matière organique dans les sols.
- Arrêter le labour profond, les engrais chimiques et les pesticides qui tuent l'humus, les insectes et la terre.
- Favoriser le "semis direct sous couvert", c'est-à-dire laisser les pailles après les récoltes sur le sol, semer des plantes qui amèneront de l'azote naturel, les écraser avant de semer la culture suivante.
- Recréer un équilibre "agro-sylvo-pastoral" propice au développement et au maintien de la bio-diversité.
- En tant que citoyen, réclamer l'arrêt des subventions publiques à l'agriculture chimique pour la réserver à l'agriculture bio."
(...)
12 minutes en compagnie de Claude et Lydia Bourguignon sur Arte, dans la sa série "Que faire ?"
"Des personnalités exposent leurs idées pour sauver la planète. Aujourd'hui : les ingénieurs agronomes Claude et Lydia Bourguignon, fondateurs du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols, promoteurs d’une agriculture propre et durable"
Cliquer ici pour voir la vidéo ! :o)

Agrandissement : Illustration 1

Un article récent de Claude et Lydia :
"Les sols qui nous nourrissent. Les soins que nous devons apporter aux sols."
"L’humanité, au cours de son développement est passée par plusieurs évolutions technologiques, la première fut certainement la maîtrise du feu par les hommes du Paléolithique et la deuxième l’invention de l’agriculture au Néolithique, il y a de cela environ 10 000 ans. Depuis des millénaires, l’homme cultive la terre et gratte le sol pour y faire pousser sa nourriture quotidienne. Il serait donc logique de penser ou de croire que l’humanité maîtrise la culture des sols ; pourtant le sol reste un milieu mal connu et l’agriculture une activité pleine d’idées reçues. Cela est, en partie, dû à la naissance tardive de la science du sol (pédologie), qui ne date que de la fin du 19ème siècle, il n’y a donc pas longtemps que l’on étudie le sol scientifiquement. Il faut dire aussi que le sol est le milieu le plus complexe de notre planète et qu’il abrite 80% de la biomasse terrestre et au moins 25% de sa biodiversité, nous disons « au moins » car nous ne connaissons que 10% des espèces qui vivent dans les sols. Biologiquement, on peut considérer le sol comme le milieu le plus riche de la planète, on y dénombre plus d’un milliard de bactéries par gramme de terre et une à quatre tonnes de vers de terre par hectare.
Cette méconnaissance du sol revient à dire que cultiver consiste à gérer, à valoriser un milieu que nous ne connaissons pas. Cela explique pourquoi il y a tant de chapelles en agriculture. Pour cultiver avec délicatesse et prendre soin de nos sols, il faut donc connaître puis comprendre ce milieu complexe et vivant."
(...)
Lire la suite sur le site de "Esprit d'avant" en cliquant ici !