Une semaine après le débat opposant Macron aux journalistes Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, j’ai revu leurs échanges… un bien grand mot car le citoyen Emmanuel tenait la dragée haute, poursuivant sa diatribe contre vents et marées à ses interlocuteurs, citoyens qu’il estimait de seconde zone ! Il n’aime pas les journalistes et pourtant il s’en repaît, ça le fait saliver.
N’est pas Président qui veut, il n’est pas n’importe qui, l’élu du peuple, il y a une manière, une déférence pour s’adresser à lui, l’a-t-il rappelé à mots couverts. La fonction crée l’organe de la supériorité, il n’est plus un citoyen comme les autres !
Maintes fois, nos deux empêcheurs de tourner en rond ont tenté de l’interrompre, parfois avec un succès d’estime. Le ROI parlait, et il estimait inconvenant de l’interrompre, une stratégie consistant à faire durer ad aeternam des non-réponses enfumées.
Macron, c’est Google à la puissance dix, il s’est introduit une clef USB dans le cervelet. Nous avons désormais affaire à un président numérique programmé par un milliardaire, sans aucune approche, sans aucune sensibilité face au problèmes de société. A l’entendre, il ne parle que de pognon, l’addition des plus et des moins, des milliards à lui donner le tournis. Au diable celui des petites gens, on va encore leur en piquer pire que pendre. En quelque sorte doté d'une intelligence artificielle hyper-programmée comme un robot car, de ce côté-là , il faut bien admettre que ça fonctionne plutôt mal pour le peuple et à merveille pour les riches !
Son copinage l’amenant jusqu’en Syrie avec Trump n’est pas étranger à son comportement. D’ailleurs, il va faire ami ami durant trois jours avec lui ! Un pauvre type à 15.000 euros par mois est envieux de ces gens-là. Obnubilé par la fonction suprême, il n’a pas eu le temps de faire fortune chez les banquiers, mais en a retenu les leçons.
Que peut-on faire pour empêcher ce m' as tu vu, ce parvenu, de conduire le pays à la chienlit et à la ruine sociale et humanitaire, de voler au dessus d’un nid de cocus, comme un oiseau de proie ? Les dés sont jetés à 18 %, ils sont pipés, à chacun de prendre ses responsabilités, les grévistes nous montrent la voie, mais ce n’est pas suffisant ! A vous de choisir : aux larmes ou aux armes citoyens… pour honorer l’année du cinquantenaire...