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Marseille libéré le 23 août…
Pas tout à fait car les combats avec les Allemands se poursuivront jusqu’à la capitulation le 28 août 1944.
Les FFI de Marseille (et parmi eux Gaston Defferre) préparent la libération de la ville. Le lundi 21 août, ils lancent l'insurrection accompagnée d'un mot d'ordre de grève générale. Mais mal armés et peu nombreux, leur position est critique jusqu'à l'arrivée des tirailleurs algériens de la 3edivision d'infanterie algérienne et des goumiers marocains.
Les Marseillais d’aujourd’hui s’en souviennent-ils ?
Lors du débarquement en Provence, le 15 août, l'occupant allemand fait sauter les installations portuaires de Toulon et plus de 200 navires sont coulés. Ce sont les Tirailleurs sénégalais (RTS), les fantassins des régiments d'infanterie coloniale qui subiront les plus grandes pertes lors de la libération de Toulon.
Les Toulonnais d’aujourd’hui s’en souviennent-ils ?
Deux jours plus tard, le 25 août : " Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !... libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France..."(De Gaule)
Pas un mot dans sa phrase historique pour les alliés qui sont arrivés dans la capitale que le 26, sur ordre du Général qui voulait que ce soit l’armée française, celle de Leclerc qui libère la capitale.
Il est indéniable que les FFI et les mouvements de la Résistance, souvent en désaccord, ont joué, au prix de leur vie, un rôle considérable pour faciliter la Libération de la France par les armées françaises et alliées.
La France ne serait pas la France sans Paris mais la liesse populaire fait oublier quelques heures qu’il faudra encore 9 mois pour chasser l’envahisseur hors des frontières, découvrir et prendre conscience de la « collaboration » et des crimes des nazis.
Mais combien de temps faudra-t-il aux familles pour pleurer leurs disparus ?