« Mai 68 à Paris provoqua en Suisse une panique qui durait encore en juillet »
Par Paul Berger, membre du secrétariat national du SNES et secrétaire de la FEN [Fédération de l'Éducation nationale] mancelle, en vacances à Saint-Cergues (Haute-Savoie).
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Tout en étant pris à Paris pour représenter le SNES [Syndicat national des enseignements de second degré] dans les commissions qui se tenaient au ministère, j'ai décidé d'aller passer quelques jours en vacances et nous avons campé en famille à Saint-Cergues, à la frontière suisse. Ce fut une aventure bien comique.
Les Suisses que nous rencontrions nous apprenaient alors à nous, Français, que la révolution avait éclaté à Paris. On y avait coupé les arbres et incendiés des voitures. Certaines banques suisses refusaient de changer nos pauvres francs français.
Nous avons compris que depuis le mois de mai les médias suisses suscitaient l'inquiétude par des reportages hallucinés et très médiatiques.
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