En fait, le génocide ne s’est pas encore arrêté, il se poursuit sous cette forme, celle du blocage de l’aide sous toutes ses formes. Et même quand il sera arrêté, quand Gaza sera redevenue une zone libre (non, sera enfin une zone libre !) où toutes les aides pourront arriver librement (mais cela n’arrivera pas), eh bien le génocide se poursuivra. Via les conséquences mortels du blocus, les conséquences mortelles de l’absence de nourriture et d’eau, les conséquences mortelles de l’absence de soins, les conséquences mortelles des blessures, et aussi les conséquences mortelles de toutes les horreurs subies.
Mais revenons à ce « reportage » puant, vraiment puant.
L’introduction était donc le blocage des aides à destination des palestiniens de Gaza. Mais c’était seulement l’introduction, ce n’était pas le sujet de ce reportage.
Non, le sujet, c’était les commerçants qui spéculent sur les denrées alimentaires, qui les retirent de la vente, pour faire grimper le prix.
Le sujet, c’était aussi celui de dire qu’il y avait assez de stocks pour nourrir la population.
Voilà, il n’y a pas de crise alimentaire à Gaza, mais seulement des commerçants qui spéculent sur leurs stocks et qui ne vendent pas tout ce qu’ils ont. Et qui le vendent au compte gouttes, très très cher.
C’était un reportage de la rédaction de France Inter, ce matin, au journal de 9 h.