L'agresseur, dans sa lettre assez futée (normal, il fait ou a fait de belles études, il est instruit) jamais ne propose d'excuses à sa victime.
Non, il a tellement mieux à faire, le petit malin !
Mouliner des trucs assez dégueux pour s’exonérer, diluer sa responsabilité, et surtout, avec l'aide de Libé (tellement de gauche !) faire diversion.
Là, tranquillou, pépère, il fait diversion et réussit cet exploit tellement "mâle" d'attirer l'attention sur lui, en ce 8 mars. Comme si la victime du viol était une faire-valoir à son noble combat de mâle : à la fin, c'est toujours le violeur qui gagne, y compris dans les médias à la ramasse !
Le message est clair, et Libé l'illustre parfaitement : non seulement faire reconnaître sa qualité de victime de viol pour une femme est un sport de combat, mais désormais, il sera tendance d'offrir des tribunes aux violeurs qui vont ainsi inventer un nouveau courant littéraire, celui de l'agresseur qui au fond, n'a pas grand chose à se reprocher !
Hier, Libé publiait des annonces explicitement pédocriminelles glorifiant la liberté sexuelle des enfants.
Aujourd'hui, Libé offre des tribunes aux violeurs, en Une !
Beuark.
NB : on me murmure qu'il n'est pour l'instant reconnu coupable de rien, présumé innocent, donc le qualifier de "violeur" serait inexact, et donc passible de poursuites. Certes, mais Libé lui offre une tribune dans laquelle il reconnaît des faits qui peuvent être qualifiés de viol. Dois-je alors retirer ces mots afin d'éviter de possibles poursuites, alors que le présumé innocent se livre là à une forme d'aveu terrible même s'il propose des "raisons" et des "causes" afin de s’exonérer de ses responsabilités... le choupinet.
Sur un autre "sujet", laissons la voix et les mots à Yves Jamait :