LA RÉVOLUTION DE L’AUMÔNE
Macron avait intitulé son ouvrage « Révolution ». Il fait effectivement, une véritable révolution revenant aux pratiques moyenâgeuses.
Après l’aumône d’État, il invente l’aumône des grandes entreprises capitalistes. Il substitue progressivement l’aumône à la solidarité organique. Celle-ci, véritable révolution sociale, avait remplacé l’aumône et la charité grâce à 2 ressources, l’impôt et les cotisations sociales.
Macron détruit progressivement ces 2 ressources, réduisant à peau de chagrin l’imposition des plus riches et trompant les salariés en leur faisant croire qu’il augmente leur revenu en supprimant des cotisations alors qu’il leur vole leur salaire différé.
Comme sa politique risque de conduire à la révolution populaire, il utilise des rustines pour masquer la souffrance du peuple en demandant à des grands groupes de faire l’aumône en complément de l’aumône d’État tout en réduisant, de façon drastique, les revenus de la solidarité et les salaires, grignotés par l’inflation sans réelle compensation.
C’est effectivement un retour au Moyen-Âge : le roi et les grands seigneurs distribuaient l’aumône à quelques sujets dont il exigeait reconnaissance et l’Église, alors force économique la plus puissante faisait la charité. Aujourd’hui le président et son gouvernement se comportent comme le roi et les seigneurs et il demande à la puissance économique de participer à l’aumône, pire que la charité, car elle n’a aucune référence morale et repose sur le mépris.