Voici une théorie aperçue sur les réseaux sociaux anglophones à propos de l'affaire : les réalisateurs de la série, en mettant en scène un parti pris si flagrant et en laissant des questions non creusées, avec quelques phrases et scènes laissant planer le doute, voudraient montrer sans pouvoir le faire directement que l'affaire serait couverte, dissimulée au niveau institutionnel et qu'ils n'ont pas pu réaliser librement la série.
Voici le commentaire qui a lancé la théorie :
Le documentaire Netflix a couvert l'histoire d'un point de vue biaisé, cela est très évident. Si je devais deviner, les producteurs de Netflix savent que la réaction de personnes puissantes pourrait leur être fatale. Connaître une infirmière, un huissier de justice, un boulanger et un propriétaire de sex shop signifie que beaucoup étaient au courant, mais gardaient la bouche fermée.
Ils ont réussi à recruter les meilleurs avocats de France, ce n'est PAS un citoyen moyen qui pourrait avoir un avocat aussi important. Il ne peut pas y avoir autant de citoyens reconnus coupables, cela ouvrirait une liste d'arrestations massive. La démolition du bâtiment en 2023, avant que Netflix ait pu facilement attirer au moins 10 millions de téléspectateurs sur ce documentaire est évidemment un énorme cadeau à quelqu'un qui voulait vraiment détruire les preuves pour de bon afin que les enquêteurs d'Internet ne puissent déterrer les faits.
Toute la série documentaire semble bien souligner qu’ils ne peuvent pas révéler de détails, ils mettent donc en évidence les principaux points qui suggèrent qu'il y a eu une couverture.
Fondamentalement, Netflix nous dit qu'il y a une dissimulation sans nous dire qu'il y a une dissimulation, pour éviter un drame pour l'ensemble de l'entreprise (Eric Dupont-Moretti étant ministre de la justice…).
Après tout, il est impossible pour un groupe d'enfants divers de reconnaître, de se souvenir et de répéter les mêmes choses pendant des années avec autant de détails, détails auxquels aucun enfant ne peut avoir accès à moins d'y être directement exposé. De plus, il n’y avait pas de téléphones intelligents ni de technologie, surtout compte tenu de la pauvreté des enfants victimes.