Outre les mensonges de Mr Macron, libéral "ma non troppo" selon certains journalistes zélés du web, sur les statistiques de la natalité subsaharienne, qui gonflent les données comme le FN en France grossit à la loupe les chiffres de l'immigration, l'invraisemblable sortie du président qui ne voit qu'un problème "de civilisation africaine" pour expliquer les déboires incessants du continent ne surprend pas. Elle charrie naturellement les habituelles violences sémantiques et ignobles "autosatisfecits" des hydres ultra-libérales en vérité bien responsables, habitées d'un complexe de supériorité génétique, qui détruisent les consciences et subjectivités de celles et ceux de la sorte stigmatisés..........
Tout comme à Lutte Ouvrière (eh oui !) et au sein des mouvances identitaires ("l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire" dit Sarkozy), les jugements et impatiences de l'ordo-capitalisme ne s’embarrassent pas des réalités psychiques de l'être humain, d'un quelconque relativisme culturel, historique et même "existentiel", comme cette expression du désir de survivre à l'indigence, aux dénuements face à maints fléaux, qu'est aussi la natalité africaine.........Assurer la pérennité de cette civilisation grandiose, malgré tout ce qui vient la faire disparaître.
Hum.....précisément à ce propos, l'interventionnisme dévastateur, séculaire, des puissances occidentales, puis maintenant chinoise et autres, tant économiques, financières que militaires, avec les drames impossibles que l'on sait, ne saurait, semble-t-il, aux yeux de notre président, trouver dans la situation actuelle la moindre responsabilité.....Certains se chargent de le faire.....merci !
En seront peut-être pour leur frais et s'y reprendront sans doute à deux fois avant de prendre leurs interlocuteurs pour des imbéciles ceux qui, charmés par Mr Macron, c'est-à-dire par le sens du vent tels des girouettes, affirment que lui et son équipe ne reconduisent pas l'outrance verbale à l'adresse des "autres", cette vulgarité insensée à laquelle les oligarques des quinze dernières années ne nous ont que trop habitués.