Finalement , il ne faudrait pas penser que rien n'a de sens et surtout pas la vie!
Dans tous les cas certains sans être roi, ni reine, ni même dictateur ( trice? ça se dit ?) se chargent de penser (voir si on leur en laisse l'opportunité) de creuser un chemin cruellement dessiné, longé de murailles, allant son cours rectiligne du berceau au tombeau.
L'emploi qui n'en finit plus! Avec sa cohorte de corps et cœurs fatigués .Au passage,il va falloir finir par ne plus considérer le mot "travail" comme un très gros mot car il se distingue du mot emploi :
"Ensemble des activités humaines organisées, coordonnées en vue de produire ce qui est utile ; activité productive d'une personne."
On peut donc travailler sans être salarié et vouloir définir seul (e) et ( ou) avec d'autres le ( les) buts poursuivis.Évidemment il est souhaitable de vivre de son "travail" .Cet échange ( ce troc?) pourrait prendre d'autres formes que celle d'un salaire ( gratuité de nombre de services etc). Cela pourrait au passage nous libérer des hiérarchies de salaires induisant chez les individus une hiérarchie de la valeur intrinsèque de chacun au sein de la communauté humaine.
Bref pour en revenir au début de mon propos (les chemins peuvent être une boucle), j’entends ce matin à la radio que l'on réfléchit en au lieu pour nous.Et cette si "bienveillante" réflexion amènerait gentiment à reculer l'âge de la retraite et à repenser l'euthanasie ( ou suicide volontaire).
Non pas que le deuxième sujet ne soit pas largement intéressant et grave.Ce qui m'a perturbée, c'est l'avancée frontale dans le temps des deux questionnements au niveau gouvernemental.
J'ai quelques inquiétudes quant à une gestion quasi psychopathe du problème.oui je sais "ça sonne un peu "soleil vert"et complotiste parano. Bon d'accord parlons juste d'une gestion capitaliste du problème . C'est à dire avec en ligne de mire les profits d'une petite oligarchie.
Les êtres humains sont dans cette optique " utilisables" le plus longtemps possibles jusqu'à ce que,"usés jusqu'à la moelle" on cherche le moyen de s'en débarrasser à moindre frais.
Quoi de plus pratique que la mort? Elle peut elle aussi devenir rentable.Plus d'HEPAD, de vaccins pour grabataire, de soins à domicile...La liste et longue.Je ne pense pas qu'il ne faille pas réfléchir à la fin de vie.Je pense juste qu'il faut se méfier d'une gestion trop globale et possiblement comptable du problème. Il me semble raisonnable que cette question reste posée dans un cercle le plus restreint possible: Famille amis,soignants...Les personnes se situant dans la sphère de l'amour et du soin .
On peut alors réfléchir afin de donner les moyens légaux aux personnes concernées d'élaborer ensemble ( localement disons) une réponse issue d'un compromis. Il me semble aussi qu'il faut éviter de considérer la personne désirant mourir comme toute puissante et "légitime " par principe. Je parle du cas où elle a besoin ( ou pense avoir besoin d'aide). Il faut quand même réfléchir à ce que ça veut dire d'impliquer quelqu'un dans un désir de mort. Cela peut faire violence.Il faut l'entendre.
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