Cet été, ils s’en sont pris au délégué CGT qui a amené plus de 500 salariés en action collective aux prud’hommes.
(sur cette affaire, où Altran a été condamné en appel à payer 10 millions d’euros aux salariés (soit moins que les dividendes de l'année précédente): https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/24/2728257-altran-condamne-toulouse-verser-10-millions-euros-non-paiement-heures.html)
Quelques mots de Loïc, la nouvelle cible:
«La Direction ALTRAN, M. CARRERA et M. TORTOCHAUX en tête, ont initié une procédure de licenciement contre moi, celle-ci durera vraisemblablement de longues années, ALTRAN épuisant généralement tous les recours à leur portée, me voici donc parti pour 4 ou 5 ans et jusqu’à au moins la Cour d’appel administrative.
Il faut rappeler que l’employeur et particulièrement l’employeur privé possède ce pouvoir exorbitant de licencier, sans que le salarié puisse le contrer dans cette démarche et que seuls les représentants du personnel, détiennent un filin de sécurité, à savoir que l’Inspection du Travail doit évaluer leur situation et autoriser ou refuser le licenciement.
Et même si les représentants du personnel ont une protection au-delà, qui leur confère qu’on ne peut changer leurs conditions de travail, comme par exemple une mobilité forcée, le fait est que sur une tentative de licenciement, comme tout salarié, le représentant du personnel ne peut agir qu’en défense, et ne parviendra pas à stopper la machine procédurale, qui peut ainsi l’entrainer sur des années des années de recours multiples. Et l’employeur s’il ne prospère pas dans sa démarche contre un salarié protégé, ne risque rien ; il est même assuré de faire peser sur le représentant du personnel, une pression intense tout au long de ces années de procédure.
C’est à mes yeux ce que vise clairement mes détracteurs actuels, sachant et il est important de le rappeler, que la Direction ALTRAN a effectué à ma connaissance et depuis 2012, 9 procédures de licenciement de syndicalistes : 7 Cgt, 2 FO et 1 Sud, et que surtout, chaque été un syndicaliste Cgt est visé, ce qui invariablement, perturbe la vie des personnes concernés et les congés de ceux qui assurent leur défense, dont je fais toujours partie en tant que Délégué Syndical Central.
Ce qu’il est intéressant de constater, c’est que sur ces 9 dossiers auxquels j’ai participé, en conseillant et/ou en rédigeant les dossiers, jamais la Direction ALTRAN n’a abouti dans ses manœuvres que je n’hésiterais pas à qualifier de mafieuses, tant les dossiers sont truffés de mensonges, de déformations en tous sens, de manipulations, d’attestations mensongères, d’accusations infâmantes etc…
J’aurais au moins eu la satisfaction d’avoir sauvé ou du moins d’avoir participé à sauver toutes ces personnes de la nasse dans laquelle ALTRAN entendait les piéger.
Il convient donc qu’aujourd’hui je me défende moi-même des accusations ignominieuses qu’on porte contre moi.
[…]»
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