Les cinq éminents endocrinologues, auteurs de l’article publié dans le journal Le Monde, ce 29 Décembre 2017, semblent avoir réalisé une découverte scientifique à la hauteur de la drapétomanie du docteur Samuel Cartwright en 1851.
Ils ont en effet découvert un nouveau syndrome frappant les victimes d’intolérance à la nouvelle formule du Lévothyrox. Ce syndrome pousserait les victimes, otages d’un monopole pharmaceutique, à vouloir y échapper. Leur volonté à vouloir recouvrer leur liberté d’accéder au traitement vital qui leur convenait, semble pour eux pathologique.
La maladie mentale, Messieurs les endocrinologues, qui poussait les esclaves à s’enfuir, parait toujours d’actualité. Car si l’on peut admettre une autorité, médicale dans notre cas, on ne peut admettre un asservissement aux volontés d’un laboratoire ou d’une agence du médicament.
Car il y a bien un diktat dans le scandale du Lévothyrox. On affirme dans le même temps « voilà la nouvelle formule », et « vous n’aurez plus jamais l’ancienne, quelles qu’en soient les conséquences et vos souffrances.» Nous avons déjà démontré l’écran de fumée que constitue la pseudo diversification médicamenteuse proposée par Mme Buzyn. Pourquoi cette infantilisation puis cette stigmatisation de dizaines de milliers de Françaises et de Français ?
On nous objectera qu’il n’y a pas de rapport entre la vision racialiste d’un Cartwright et celle médico-sociologique de ces endocrinologues, et pourtant c’est bien le même dogme qui sous-tend l’injustice et le scandale, le dogme des sachants, des puissants, qui se croient en capacité de penser à la place du reste de l’humanité. Ils imposent par la force, le mépris ou la raillerie, la vision qui défend leurs intérêts.
Ces éminents endocrinologues illustrent un symptôme fréquent chez les têtes de gondoles des spécialités médicales, qui est l’effet "Nocelabo", c’est-à-dire que leurs conclusions deviennent asymptotiques de la droite ligne d’intérêts des laboratoires pharmaceutiques.
Les Cobayes victimes du nouveau Lévothyrox