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Billet de blog 1 septembre 2017

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Les verrous de l'économie française

Quand il est question de lever les freins à l’économie, de déverrouiller les secteurs devenus monopoles de quelques uns, de résorber un chômage endémique, de mettre en œuvre dans le tissu des entreprises les outils d’adaptation à la globalisation des échanges commerciaux, de s’aligner sur l’Europe enfin pour redevenir « grand ».

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Une droite au service du crime
Pavées de bonnes intentions et de fausses paroles et promesses les quatre dernières décennies aboutissent aujourd’hui à un statu quo que rien ni personne ne semblent pouvoir faire bouger. Nul besoin d’énumérer les causes profondes de l’immobilisme français alors même que les fortunes n’ont pas cessé de croître et les déficits publics de se creuser jusqu’à devenir abyssaux.

Solidement organisée en castes détentrices des leviers du pouvoir et de la richesse, la France a sombré moralement, éthiquement, socialement, culturellement au fil des années dans un abîme d’ignorance : de son passé, de sa propre langue, ainsi que l’abandon de ses richesses spirituelles.
Noyautée par les mafias de l’argent ou du fusil de « loisir », les valeurs se traduisent en gains à n’importe quel prix et par n’importe quel moyen.

L’émergence des idées novatrices a été étouffée, chassée, malmenée au profit des clans locaux, des hommes et des femmes politiques en place, des citadelles du pouvoir qui ont utilisé la délinquance et le crime comme moyens de dissuasion. Servis par un pouvoir judiciaire qui a oublié toute indépendance, des « influents et puissants » locaux, départementaux, régionaux, ont eu et ont toujours à leur botte et à leur solde, procureurs et juges qui enterrent toute plainte contre les auteurs de la plus basse criminalité : racket, vandalisme, vols, tentatives d’assassinat, tirs et blessures physiques. Rien n’est sanctionné, puni. Le système est depuis toujours le même : nier ou ignorer les faits dénoncés, conduire des fausses enquêtes mensongères grâces aux services complaisants de la Gendarmerie, classer sans suite ou prononcer un non-lieu au bénéfice des LR, de la FDC, de la chasse à courre, des marionnettes politiques locales.
Peut-on imaginer en France l’internement politique qui a été réservé jadis dans les pays de l’Est ou en Asie encore aujourd’hui aux dissidents ? Si, si, cela existe dans ce beau pays de France, il suffit de frapper à la porte de la Procureure Amélie CLADIERE, au Parquet de Senlis, bien servie par le Dr. Florence WOERTH MEYER.

La nouvelle majorité issue de la grande naïveté des Français jure les grands dieux qu’elle fera bouger le pays, qu’elle réforme et réformera, qu’elle rendra la « grandeur » à une nation qui a perdu son âme et sa conscience. Plongées dans la fange des turpitudes propres aux mafias politiques et cynégétiques françaises, l’initiative, la force de création, l’envie de renouveau des citoyens retomberont vite car l’élan d’un peuple ne peut pas survivre face à la décomposition, la dissolution morale, la corruption, le gangstérisme de ses institutions.

La France ne relèvera pas la tête tant qu’elle n’aura pas le courage et la force de nettoyer ses écuries – la justice, les forces de l’ordre, les châteaux et bastions politiques – qui servent de refuge et paravent à toute la criminalité, dans l’Oise comme ailleurs…

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