En avril et mai, pour assouvir leurs pulsions de tuer, piégeurs et chasseurs s’amusent à introduire des chiens dans des terriers abritant des familles de blaireaux, en période de reproduction. Pendant que les chiens mordent les blaireaux acculés au fond du terrier, les tortionnaires creusent le sol et finissent par atteindre leurs victimes ensanglantées qu’ils saisissent avec des pinces métalliques et achèvent à la fourche.
Les décideurs administratifs, les politiciens, veulent ignorer la barbarie insondable de cette « vénerie sous terre » et feignent d’invoquer la « gestion », la « régulation », des populations de blaireaux. Nous savons que la méchanceté, l’inaccessibilité à la compassion, l’hypocrite tolérance à la souffrance d’autrui lorsque des alibis ouvrent la porte à la férocité, caractérisent l'espèce humaine.
Et pourtant, s’il fallait faire un jour le procès de NUREMBERG des criminels contre nature, combien de décideurs auraient à répondre, « qu’ils ne savaient pas » ? L’horreur de ces pratiques insulte à la dignité des hommes. Prendre son plaisir à tuer révèle le sadisme. Ajouter le raffinement dans la cruauté fait peur: le nazisme est déjà en place à l'Assemblée Nationale et au Sénat, nul besoin d'un FN.
Qu’ils sont minables ces politiciens à genoux devant l'arriération du lobby chasse pendant que la faune s’éteint !