La méthode d’enquête de la Brigade de Gendarmerie de Senlis est bien rodée. Quand il s’agit de couvrir les méfaits, délits, tentatives d’assassinat... de la FDC 60 ou de l’équipage de vénerie Rallye des Trois Forêts personne ne les surpasse. Au service des élus LR, aux ordres des « puissants » de leur secteur, les enquêteurs maîtrisent l’art et la manière de ne rien constater, de ne rien voir, de ne rien trouver.
Code Unité 508 PV 1975 Année 2016
Blessure infligée à un cheval avec lacération de la face interne de la cuisse gauche et atteinte de l’os. La gendarme LHOSTE n’a rien vu, rien vérifié et a fini son enquête sur le mensonge avéré de la gérante de l’écurie : le cheval s’est blessé au paddock avec la mangeoire.
Or il n’y aucune mangeoire aux paddocks.
Peu importe, les mensonges sont une habitude qu’on prend pour vérité. Couverts par la Procureure Amélie CLADIERE qui classe sans suite le 7 septembre 2016 et l’Avocate Générale de la Cour d’Appel d’Amiens Françoise PIERI-GAUTHIER qui confirme le classement sans suite le 4 octobre 2016.
Tout de même étonnant que la dite Gendarme LHOSTE évoque un délit commis il y a plus de vingt ans, tirs à bout portant dans les genoux d’un cheval, dossier comportant 45 pages d’expertise vétérinaire et expertise balistique et qu’elle balaie d’un revers de main en déclarant que les plombs « étaient perdus ». Qui a briefé la Gendarme enquêtrice pour qu’elle fasse mention d’une tentative d’assassinat soigneusement enterrée par la Juge KRETOWICZ ?
Code Unité 508 PV 01512 Année 2015
Le Gendarme BELLEPERCHE a les mêmes talents que sa collègue LHOSTE. En charge d’une enquête sur un acte volontaire de vandalisme dans une propriété privée et destruction d’arbres d’une haie mitoyenne à la tronçonneuse, il réfute sans hésitation :
- Les photos prises l’auteur des faits avec la tronçonneuse à la main,
- Le constat d’huissier illustrant la mutilation des arbres avec les branches sectionnées à la naissance, l’amas de végétaux par terre, le trou béant de la haie,
Et il déclare – d’après la décision de classement sans suite de la Procureure Amélie CLADIERE du 13 juin 2017 – qu’il « ressort en effet des constatations que les branches coupées provenaient des thuyas de la personne mise en cause et non de ceux de la plaignante ».
Ou bien le Gendarme BELLEPERCHE ne sait pas regarder, ou bien il ignore sciemment le constat d’huissier et la destruction du site, pire encore, il ment délibérément, sans honte ni scrupule. Qui a donné des ordres à l’enquêteur de nier les faits, de passer outre les éléments de preuve,- constat d’huissier et photographies de l’auteur- laissant au plaignant un préjudice de plus de 10 000€ ?
Comment un corps de l’armée qui est communément appelé le bras de la justice (sic) peut il accepter dans ses rangs des dérives aussi scandaleuses depuis plus de vingt ans, un tel manquement à la plus élémentaire déontologie dans la conduite des affaires, une telle complaisance à l’égard des « donneurs d’ordre » de la région n’hésitant pas à mentir dans les enquêtes et dans ses conclusions, peu importe le préjudice occasionné au plaignant ?
Quel respect accorder à une prétendue autorité qui n’hésite pas à faire preuve de la plus basse complaisance à l’égard des élus locaux, aux demandes d’un Parquet corrompu et indigne, soumis aux caprices et aux ordres d’une classe politique balayée pourtant aux dernières élections ?
La Gendarmerie Nationale se déshonore, s’asservit, s’avilit : le mensonge y tient lieu de vérité. Elle bafoue les principes même de sa vocation et engagement. Ces hommes - jadis d’honneur - ne sont plus que les pions indignes et misérables d’un pouvoir qui ne connait pas, ne connait plus les limites dans une République qui se délite au gré de clientélismes, au service unique des hommes et des femmes au pouvoir.