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Billet de blog 20 mars 2013

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EN GRÈCE LA POLICE TORTURE.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

EN GRÈCE LA POLICE TORTURE ARÊTONS CETTE BARBARIE

Des agressions, des viols, des coups de bâton (bastonnades), des tazer, des brûlures de cigarettes, des humiliations, des prises de matériel génétique obligatoires, des enlèvements même des élèves…

Les corps qui sont torturés, abusés, humiliés changent régulièrement: des manifestants, des immigrés, des détenus, des prostitués, même des mineurs, dans les rues, en salles de détention,  dans des centres de rétention. Cependant les mains sont toujours les mêmes: celles de la police. La plupart de ces affaires soit ne sont pas officiellement dénoncés, soit leur enquête est un simple prétexte et les responsables restent impunis.

Est-ce qu’ il y a quelqu’ un qui les considère encore comme des événements ponctuels? Même pas le ministère de l’ Interieur qui n’a pas hésité à publier des photos des 4 anarchistes arrêtés à Kozani le 1 février, dans lesquelles les trois d’eux sont défigurés à cause de la violence qu’ avaient subi. Le ministère declare officiellement à la suite d’ une recherche intérieure que la violence exercée par la police etait « légitime et nécessaire ».

De leur part, les arrêtés ont dénoncé, à travers leurs avocats et leurs parents, qu’ ils sont restées pendant des heures attachées les coudes dans le dos, avec des capuches sur les têtes, pendant que les policiers les battaient à tour de rôle! Les photos apparemment modifiées n’ont pas pu cacher l’horreur (ou on a même pas essayé peut-être?). Les journaux télévisés ont diffusées ces photos sans commentaire. Sans commentaire ils ont diffusé aussi un autre cas flagrant de torture dans la direction générale de la police, celui des 15 participants à une manifestation antifasciste des motocyclistes, quelques moisavant, un cas qui a pris sa dimension réelle après avoir apparu dans les médias internationaux. Un grand nombre de cas est resté aussi dans l’obscurité, comme celui de l’immigré torturé avec des pinces dans le commissariat de police d’Egaleo /Athènes, du mineur détenu à Amigdaleza/Attica qui après être battu il a eu une rupture splénique, du viol avec une matraque d’un autre immigré dans la police du port de la Canée/Crète et de beaucoup d’autres.

En tant que citoyens de ce pays nous ne sommes plus qu’ inquiets. Ce moment est déjà passé. Maintenant c’est le moment où on doit parler, on doit déclarer publiquement que:

On ne permet pas que la Grèce devienne un vaste Guantanamo. On ne revient pas aux pratiques des régimes dictatoriaux. La torture est un crime et punissable comme tel.

On ne s’habitue pas à l’horreur de la promotion de ces pratiques, on ne cède pas à la peur que cette horreur lance comme message vers la société.

On ne permet pas cette barbarie et son impunité.

Pour signer la pétition

 
http://www.guardian.co.uk/world/2013/mar/19/threats-democracy-greece?INTCMP=SRCH

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