Hier nuit la fête de la musique, en famille à l'Afriki Djigui Théatri
vaudou martien
Marseille est la preuve par l'évidence de l'unicité humaine
que nous étions beaux, tous,
de tou(te)s les tours de la Méditerranée,
Bretons du Maghreb,
Vikings du Sahel,
Européens désouchés sans chez soi
en un seul emporté,
à la louche,
petit peuple,
dans les courants d'air du grand Om accoucheur perpétuel
clamant l'espéranto sphérique (avec la cuisine)
des musiques populaires radicales
surtout en extérieur
Madame Sy-Savane Naki
reine des écrans d'Afrique
maman du quartier
Merci d' offrir ce lieu aux enfants de Marseille
avec toute la famille
Monsieur Coulibaly Kélétigui
Ahmed
Ibrahim
Mad
GAMS girls (et la cuisine)
Ô Bane N'Diaye ton sabar d'étoile solaire
Kairo ton slam, ton chant, ton humour ta pertinence
Ta gratte percussive ou harpe aux mécaniques Lag foireuses
décongelant à la tronçonneuse hors tempérance des tiers de thons entiers,
qu'on s'en fout tellement tu fais sonner de cloches et libères d'oiseaux avec tes doigts.
Toi, je sais plus ton nom pardon trop loin de ma langue,
bouleversant tourbillon lent de voix-danse-mélodie tissant les 4 cardinaux touaregs
Dj Ivor, ton son, tes play-lists magiques
ta densité tranquille d'ébène ghanéen
ton dahlia Irlandais flamboyant
(la bière ça compte pas)
Hanouar et tes comparses la profondeur de votre raï.
Couac c'eût été mieux sur du sable au bord d'Elle
autour d'un grand feu amérindien
(avec la cuisine)
mais la masse symbiotique de chair et de sang
des participants
musiciens et public autant
qui a fait palpiter les murs de la ville
(sans parler du punch)
avait d'autant mieux sa charge vitale d'énergie nucléaire bio
s'extirpant à tranquille puissance Sumo
des emprises du Golem
(si les courts de tennis étaient revêtus de cette herbe ils deviendraient trop longs)
Juste une réserve : Marseille manque de Jaunes (sauf le pastagua).