"Chercher à comprendre ce qu'il se passe dans le monde en ne lisant que la presse d'actualité,
c'est comme essayer de connaître l'heure en ne regardant que la grande aiguille de la pendule."
Ben Hecht
Il faut d'abord ne jamais perdre de vue qu'une vérité n'est pas vraie ou fausse d'avoir été énoncée et vérifiée ou non un jour, mais de pouvoir être validée ou invalidée chaque jour.
Par exemple ne pas oublier que le système de pouvoir politique "républicain démocratique" post-colonial fonctionne à l'échelle mondiale comme ça, sur un fil historique tissé de nombreux brins dont l'une des trames majeures peut être déroulée ainsi. Pas la seule trame à composer le macramé, c'est certain, loin de là, il faudrait aussi lire ou relire tout John le Carré bien dans l'ordre et s'y trament des fils plus récents dans leur portée de pouvoir (pas dans leur historicité profonde), mais c'est l'un des principaux à axer tous ces autres qui tissent notre présent européen à d'autres destinées pour le meilleur et pour le pire, qui a ses afficionados.
En tout cas, en rapport au système bankster politique de continuité néo-coloniale démonté / montré à poil dans cette soirée et ces liens, je me tiens à ce jugement souvent exposé dans mes commentaires, que rien ne se réparera nulle part tant que ne se répare pas le rapport des puissances occidentales à l'Afrique (toute l'Afrique), au Moyen-Orient, à l'Asie (toute aussi) et aux Amériques. C'est une lapalissade, oui, et donc? n'est il pas alors d'autant évident que ce devrait être fait?
Et que ces répérations, du point de vue de la France en tout cas, ne pourraient commencer de s'opérer d'abord que par une harmonisation, dans une faible fourchette de variation autour de l'€ et du $, de tous les taux de change dans ce qu'on appelle "FrançAfrique" d'une part, et d'un effort considérable d'ouverture à la migration et d'éducation à la vie en collectivité de bonne entente, entre des gens différents de langue maternelles, de coutumes et de cultures, comme on sait que c'est possible à échelle humaine quand on a vécu près de la rue en Europe. Quand on a ainsi ne serait-ce qu'un peu traversé la vie de la rue, on sait, pour l'avoir vécu sous peine de mort, que la fraternité humaine élémentaire réussit presque toujours dans la praxis de "la famille", très simplement dès qu'il y a ne serait-ce qu'un minimum de survie à partager, car la survie n'est pas possible hors de partages fondamentaux.
Mais ce n'est pas ce que je veux développer. C'est néanmoins une position de point de vue d'où je me place et qu'il faut mesurer, ce n'est pas facile sans en être physiquement passé par là, je le conçois bien pour avoir été contraint d'en assumer l'épreuve.
Il faut bien partir d'un point et d'une manière, je claque l'embrayage au talon en seconde, manette ouverte à fond par une maxime provocatrice pour la réflexion, histoire de se dégourdir la méninge :
Les armées des Etats-Unis et des Etats Européens n'ont pas besoin d'intégristes suicidaires
pour dominer et entretenir à un degré d'ébullition quasiment délirant
une situation de guerre mondiale non déclarée.
Comme dit un ami ça n'est pas un scoop qu'on a mis le pied dans la 3° depuis déjà un moment, disons depuis la non application des accords d'Oslo mais ça peut se discuter, ça signifie d'abord qu'il ne faut pas se faire avoir à penser que nous sommes dans des problématiques nationales et encore moins que cette guerre serait "contre le Satan Islamiste par le Glaive du Bien Démocratique Humanitaire", contre les Musulmans, ou contre les Juifs pour d'autres, et les Noirs, ou les Arabes, et puis les Jaunes, les Verts pourquoi pas, les Illuminati c'est sûr et les Martiens valent bien l'hypothèse irrationnelle. Cette guerre mondiale d'engagement total, qui se conduit sur un mode hyper fractionné jamais vu à cette échelle mondiale on ne peut que le reconnaître, est bien, quoi qu'il en soit de ces modalités particulières très contemporaines, une guerre conventionnelle dans ses moyens militaires engagés et leur haute performance de production de chaos destructif et léthal.
D'abord un constat très simple : les 2 + grandes puissances mondiales sont engagées l'une contre l'autre sur le terrain, autant en Ukraine qu'en Syrie, avec de moins en moins d'états inféodés et groupes armé délégués entre leurs armées, qui ne sont sans doute souvent qu'à quelques centaines de mètres les unes des autres sans se tirer directement dessus en l'absence de déclaration de guerre ouverte, ou seulement en loucedé sous des fausses erreurs balistiques, des constructions propagandistes accusant l'autre camp, ou dans des convergences de tirs de groupes alliés directement impliqués militairement.
La "dissuasion nucléaire" ne dissuade que de se servir des armes nucléaires.
Chaque grande puissance nucléaire sait, ou doit considérer comme acquis par principe de sécurité minimal que n'importe quel missile continental tiré de n'importe quel point sera dès les secondes suivantes explosé par un missile intercepteur tombé du ciel.
Mais cet équilibre de la terreur nucléaire ne dissuade pas de la guerre conventionnelle, au contraire il lui sert de parapluie et lui fournit ses meilleures conditions pour les meilleurs bénéfices financiers et stratégiques des plus grandes puissances technocratiques et financières capables de manipuler du chaos, comme du verre soufflé au bout de cannes dessinant les formes de leurs bulles de profits, sans trop se brûler elles-mêmes. Ce sont ces grandes puissances mêmes, détentrices du pouvoir nucléaire, technocratique et financier, qui s'affrontent en Syrie et en Ukraine. Tous les autres groupements armés engagés dans les conflits actuels sous toutes leurs formes, depuis l'échelle des Etats d'Europe engageant tous leurs moyens, de l'intervention extérieure à la militarisation d'un maintien de l'ordre policier intérieur et à une propagande ouvertement raciste, jusqu'à celle des groupuscules terroristes, sont des pions joués sur l'échiquier monétaire et financier des contrôles des principaux nœuds de ressources territoriales et de communication intercontinentale de cette planète, autour du Moyen-Orient européen (correspondant presque à l'ancien Empire européen Ottoman, c'est un constat sans baucoup de signification politique sans doute mais qui vaut allégorie ironique des renversements de l'Histoire en spirale repassant sans cesse par les mêmes points de données identiques portées à un état différent, on peut citer que ça baffouille gravement et que le dépassement de l'Humain va plutôt dans le sens de la boulimie hystérique du poisson rouge, qui a tout de même réussi à s'optimiser la performance guerrière mieux que la machoire à 6 rangs du requin, au niveau d'un Superman rassasié de cryptonite et enthousiaste à achever indéfiniment ses ennemis bio-renouvelables à perpétuité, saluons la proutesse, ça pête le feu comme la France)*.
L'épicentre mondial de cette guerre, actuellement en séisme total vers la Syrie et l'Ukraine (qui dessinent en fait un front continu dont les enjeux sont la Mer Noire, le couloir d'accès à l'Ukraine russe au Moyen-Orient entre celle-ci et la Caspienne, et les potentialités agricole de l'Europe centrale, on verra ça plus bas), implique directement sur les territoires européens une explosion au ralenti mais exponentielle, des pénétrations de formes tentaculaires de ses conséquences, en expansion comme la bulle financière.
Qui sème le vent remporte le panier garni, et les civils, qui ne sont même plus des ressources humaines sauf pour la captation de leurs agonies par les flux de l’info médiatique la plus morbide, récoltent la tempête de fer, de feu et de phosphore blanc.
Les conséquences humaines, économiques, sociales, sont vraiment, en Syrie, en Palestine, en Irak, en Afghanistan, au Liban, à des degrés différents, dans des états de destruction avancée comparables aux ruines de l’Europe en 46, mais en Syrie en ce moment s’ajoute à ce total un affrontement protéiforme d’une ampleur catastrophique générale et d'une concentration internationale des nationalités de belligérant, porté à un climax comparable aux pires moments de la seconde guerre mondiale.
C'est pourquoi les alliances de terrain qui s'affrontent en Syrie sont franchement risibles d'incohérence en regard de la propagande qui est aujourd'hui ici le flux d'info dominant. Il faut vraiment jeter la télé. Le Pentagone et ses officines alliés à Saoud et à la branche Al Nostra, je meurs de rire!!!!
Ces états majors bancaires et Poutine qui joue ses propres cartes en face,
jouent le même jeu dans le même casino.
Je le répète et le répèterai encore, il ne faut pas avoir la mémoire si courte, il y a 4 mois nous avons appris que les flux de détournements de fonds publics et de blanchiements en tous genre convergent en trois conduits majeurs, dont les pistes restent hermétiques aux investigation au-delà des portes du Delaware, de l’entourage de Poutine et du comité central du PC Chinois.
Je ne dis pas qu'ils ont comploté ensemble autour d'une table pour déclencher cette guerre sous l’influence d’extraterrestres juifs illuminés découverts par Soral. Je dis simplement… enfin… de façon aussi détaillée que possible, que l'offensive globale conduite par ce qui conduit les Etats-Unis (pas du tout "les Américain", pauvres gens !! Ils sont par définition parmi les premiers à en prendre plein la gueule, pas plus que ne conduisent des croisades "les Juifs", ni "les Musulmans", ni "les blancs", ni n'existe de légitimité historique et territoriale de "vrais français", etc..*.), je dis simplement que cette offensive globale étant bel et bien une réalité et bel et bien conduite par les Etats-Unis, son gouvernement, ses agences et son état-major, et ses alliés historiques, Poutine est réciproquement bel et bien en réalité en position d'offensive de défense peut on dire, pour conserver le contrôle continental correspondant à des limites acceptables pour lui de l’ex-URSS, qui a déjà perdu toute l'Europe occidentale des anciennes républiques soviétiques des balkans, de la Pologne, de la moitié de l'Allemagne... mais dominant toujours stratégiquement toute l'Asie, protégée par l'Himalaya... sauf au sud-ouest vers la Caspienne et l'Afghanistan, justement, où se trouvent en outre des masses de ressources fossiles et des potentialités agricoles considérables. Et c’est bel et bien ensemble que ces puissances se font la guerre pour les mêmes visées monopolistiques sur les mêmes territoires dans le même système financier.
Offensive des ultralibéraux au moyen de la puissance militaire Etats-unienne et contre-feu Russe donc, ok. Et pendant qu'on focalise ici, bien normalement parce qu'on commence à avoir vraiment chaud au cul, sur la Syrie et l'Ukraine et leurs extensions vers "chez nous", pendant qu'on focalise, donc, sur le Moyen-Orient en général, ce n'est pas là bas que les Etats Unis ont leur plus gros engagements militaires, en termes d'armement et de haute technologie et de présence armée : c'est autour des eaux territoriales chinoises (il faudra retrouver les infos).
*(Foutues foutaises, que sont les frontières et les nations! Comme les races, des illusions d'optique, des perversion des sens, entretenues dans les imaginaires pour qu'ils puissent ardemment désirer, sous condition de terreurs paniques sans prise sur rien canalisée en héroïsme monstrueux vers des cibles médiatiques bouc-émissaires, charcuter le voisin).
Ces cartes parlent d'elles même :
Présence des forces de l'OTAN en Europe en 98 (source MD cartographie)
Agrandissement : Illustration 1
Forces russes et conflits en 2015
(propagande OTAN pour l'imagerie naïve de la menace terrrrriblement noire et flambante face aux jolis petits drapeaux, mais le design général des fronts est bien réel)
Agrandissement : Illustration 2
Offensive ou défensive russe ou vice-versa, c'est selon la propagande d'un camp ou de l'autre. En fait il suffirait de poser les mêmes icônes effrayantes noire et étoiles en flammes en miroir de l'autre côté de la ligne de front, on aurait une vision plus juste de la situation en Ukraine.
Ce qui se joue sur l'échiquier, ou plutôt sur le go-ban, c'est ça, ça crève les yeux tellement comme le soleil à midi qu'on ne le voit plus et n'en parle plus :
Production et circulation du pétrole (source MD cartographie)
Agrandissement : Illustration 3
Je n'ai pour ma part absolument aucun doute sur le fait que c'est le camp ultra-néolibéral occidental dont ce qui reste de la petite France orpheline est vassal, qui a mis le feu aux poudres des tensions sociales et politiques et des problématiques nationales qui couvaient là bas, pour planter sa tête de foreuse dans les ressources énormes de l'Ukraine et de la Mer Noire (n'oublions pas Bakou ni les plaines agricoles, le pétrole se tarit il faut speeder grave et fighter dur pour avoir sa dose, mais la question du renouvellement de la bouffe ça commence à devenir angoissant et c'est du long terme).
Exactement comme en Syrie, qui est une expansion de la zone de feu et de sang diffusant et qui reste à stagner depuis la Palestine, à travers l'Irak détruit, le Liban à moitié et totalement en bordel avec les réfugiés, la Turquie avec le fascisme de l'arriviste Erdogan boosté par Poutine, l'Iran qui commence à avoir chaud aux fesses, et hop nous voilà (presque, on va y venir) en Afghanistan.
Tout ça est à feu et à sang sous contrôle spatial des boucliers anti-nucléaires, qui empêchent les deux camps de se les foutre sur la gueule directement, les bombes.
La Syrie et l'Iran sont sur la route de l'Afghanistan
et verrouillent le seul accès terrestre direct de l'Ukraine russe au Moyen-Orient.
Au terme de cette guerre si c’est l’OTAN qui la gagne, la zone d’influence historique Russe serait exsangue de ses ressources européennes fossiles et agricoles d'Ukraine et de la Mer Noire, encerclée de l'ouest au sud-ouest, et son accès territorial au Moyen-Orient coupé car de plus, depuis la Syrie un couloir remonte vers le sud de l'Ukraine russe entre la Caspienne et le bord sud-est de la Mer noire, Ukraine où la Russie fait simultanément face à un front opposé, au verrou d'accès de l'Europe de l'ouest au bord nord-ouest de la même Mer Noire.
L'OTAN tire en outre avec l'Afghanistan une langue dans l'oreille gauche de l'Inde. Et une autre grosse langue autour du sud de la Méditerrannée, depuis l'étoilement de la zone de chaos du Golfe, par la Lybie, l'Afrique de l'est,... bref au total c'est le fameux "croissant pétrolier" qui passe si mal au p'tit dej, dissout dans le breuvage dégueulasse des infos lyophilisées de la machine à te caffer l'info par les oreilles et par les yeux, croissant complété par cet encerclement de la Mer noire et cette coupure d'un accès terrestre direct de la Russie au Moyen-Orient.
Comme son nom l'indique la Mer noire est pleine de pétrole. Elle fut contrôlée historiquement par l'URSS, qui n'existe plus mais dont Poutine veut préserver toute la zone d'influence et d'économie sous une dictature centrale, non moins néolibérale que celle des Etats-Unis et du même registre d'organisation mafieuse, fondée sur la maîtrise des "Intelligence Services" et de la communication autant que sur la puissance militaire directe, et gérant d'énormes jeux de cotations en bourse par sociétés et banques interposées.
Et cette guerre conventionnelle sur un mode fractal inhabituel mais productivement intéressant, est infiniment plus rentable que la guerre nucléaire : comme toujours d'abord en consommation d'armement puis comme toujours ensuite en investissements de reconstruction et soumission des territoires et de leurs ressources par la dette, le contrôle de l'administration (Irak, Afghanistan, de l'autre côté maintenant la Turquie) et le maintien de tout investissement de type social sous un seuil de production de misère, de détresse et de rage humaine parfaitement naturelles d'animal pris au filet, sous un appareil de contrôle de répression policière militarisée écrasant caractéristique du totalitarisme. Qu'il soit russe, états-unien, chinois, français, hitlerien, stalinien, saoudien, israélien, mongol, romain ou chrétien et les deux, le totalitarisme se suffit d'être totalitaire pour se caractériser dans son identité.
Les hautes puissances qui se disputent les bénéfices n'ont pas besoin de comploter à une table secrète, elles jouent directement les mêmes billes dans le même casino. Le bloc atlantique et le bloc Russe (pour l'instant la Russie seule... apparemment? qu’en est-il de la Chine, de l’Inde, et de l’Afrique du Sud? -le Brésil est K.O.-) sont réellement en position de "concurrence libre et non faussée", puisqu'elles se tiennent à puissance d'armement suffisamment équilibrée en termes de terreur totale.
Le processus de guerre total est suffisamment explicité par l'oxymore effarant de ce concept de "concurrence libre" : factuellement, la liberté de la concurrence n'est que celle d'un agresseur : un agressé n'est libre que de riposter ou de se soumettre. Cette guerre difractée d'une extrême violence qui secoue la terre de la Palestine à l'Ukraine en passant par la Syrie, l'Afrique et l'Europe, est une propriété naturelle de l'expansion de cette liberté. Qu'un bord ou l'autre ait historiquement généré cette situation (à quelle échelle temporelle situer une origine et selon quels critères, déjà?), ça revient exactement au même pour les peuples embrigadés et embringués sous des drapeaux, forclos dans des discours racisés/racisants et nationalisés pour servir de chair à canon.
J'en appelle de nouveau à la mémoire, pour considérer les choses sur des échelles de temporalité et d'ampleur catastrophique nettement plus grandes que l'attentat de Nice, sans dénier du tout de celui-ci sa tragique horreur locale et l'intensité légitime des émotions d'empathie, mais insistant à ce qu'il faut relativiser sa très petite dimension d'impact guerrier réel à la temporalité et à l'ampleur de cette guerre mondiale conventionnelle difractée en cours.
Toutes les ressources humaines des territoires européens qui s'engagent dans les chemins nationalistes d'extrême droite en Europe seront de toute façon les dindons de la farce, comme le sont les terroristes autoexplosifs, comme le sont les petits soldats des grands fronts, comme la ressource humaine est toujours le premier carburant brûlé de tous les systèmes totalitaires, des territoires des Amériques du sud fraîchement conquis sous Cortès au sort des populations de l'Allemagne vaincue des années 20 à 30, puis durant toute la seconde guerre mondiale et jusqu'au début des années 50, à partir desquelles on a reconstruit et boosté leur économie selon le nouveau mode de gestion intelligente des vaincus qu'est le maintien de la soumission rentable, par la dette de l'investissement de reconstruction et par le bénéfice hautement géostratégique consécutif de conserver des alliés et des bases militaires, en Europe en ce qui concerne l'Allemagne et la France.
Accuser les réfugiés du Moyen-Orient et d'Afrique
d'être une armée de Daeshiens envahissant l'Europe en tant que classe de réserve du capital concurrente des employés au sang bleu, est la pire des horreurs racistes et vampiriques que l'on puisse proférer envers des êtres humains en situation de quasi extermination par la guerre. C'est vraiment monstrueux, ça me fait vomir. Tous les amalgames, sont à vomir, mais celui là en particulier aujourd'hui car c'est le plus "chaud". Dans tous les peuples, toutes les couleurs, toutes les religions, toutes les ethnies, toutes les familles, il y a des lignes de fractures qui correspondent à des lignes de front internationales. Aux échelles des individus qui vivent ensemble dans un même système urbain, ou n'importe quel, ce sont ces lignes qu'il faut effacer des cœurs, pour ça il faut les effacer des regards. Et pour ça il ne faut pas les effacer des esprits mais au contraire les connaître dans leur histoire en connaissant leurs histoires, les reconnaître et voir comment ça s'est raconté, comment ça se raconte et à quoi ça sert. Là ça sert clairement à produire beaucoup beaucoup de destruction, de misère, de détresse et de mort, et beaucoup de profits. Et ce sont ces pauvres gens qui appellent à être secourus dans leur élan le plus désespéré pour ne pas mourir, que l'Europe et l'ONU auraient très très largement les moyens d'accueillir dignement selon les préceptes qu''elles promeuvent -si le système de leur justice n'était pas inféodé aux intérets qui détournent toutes les richesses extorquées dans l'expansion mortelle de la bulle financière-, ce sont ces pauvres gens en perdition au bord de leur propre perte que l'on accuse d'être les auteurs de tous ces maux dont ils meurent réellement, horriblement, et qu'ils fuient éperdument, quand nous n'en avons à subir que la terreur entretenue par le reality-show dégoûtant des charcuteries terroristes en cinéma permanent... et quand même quelques coups de matraques, quelques gazages et quelques morts en guise d'appéritif avant le festin qu'on ne manque pas de nous des(s/t)iner à grands coups médiatiques de gros plans obscènes sur des femmes qui souhaitent cacher leurs corps et sur quelques m² de vitres cassées par 3 ou 4 personnes au sein d'une ville de 105 km² où manifeste sans beaucoup d'autre violence qu'une pression policière d'une violence internationalement dénoncée comme unique en Europe, près d'1 000 000 de personnes.
Comme pour la Grèce et tout autre pays dans une situation comparable, à commencer par la Françafrique entière, effectivement les contribuables doivent cotiser car "cotiser" c'est fait pour ça, mais le sale truc est que la quasi totalité de la cotisation est déjà mangée par les vampires dont les traces au-delà des banques systémiques internationales s'arrêtent au cœur des trois puissances militaires mondiales dominantes, encore je le re-dis. Râler pour ne pas payer encore, d'accord, mais pas sous prétexte que "les Grecs c'est bien fait ils avaient qu'à pas... "!! Les pauvres, il n'y a que les manipulateurs de leurs banques, qui sont en cause. Sur le terrain ils en prennent de plus en plus plein la gueule, sur un mode qui tend au mode "Françafricain", sur un processus très comparable d'esclavagisation par la dette. Et c'est ce qui est en train de se passer en France, exactement, à travers l'inféodation au dictat ultra-néolibéral méta-européen. Le chateau de cartes de la cohésion européenne s'écroule, les gens prennent les débris dans la tronche et accusent leurs voisins préalablement pris sous les décombres au fond des caves d'être les responsable de cette destruction.
Toutes les lignes de fracture idéologique qui découpent des totalités comme "les juifs", "les musulmans", "les américains", "les noirs",... reviennent à des conditionnements entretenus par des opérations de propagande en continu, sur ce mode publicitaire du reality-show-catastrophe permanent, sans analyse aucune et uniquement focalisé sur des projections de généralités complètement délirantes (sur "les musulmans" en ce moment c'est le pire). Le terrorisme le plus terrifiant est l'entretien du grand show de la mort de masse par les médias de masse.
Il faut se dé-conditionner de ces conditionnements, yaka. Hugh.
Elle est toujours géniale, pile dedans!!!
Oh! To the point, what time is it now, on God's side? (texte et traduction)