JK, Charles Berg falsifie l'histoire de ses pratiques et de son Orga , l'OCI-FER-AJS.
Un texte m a été envoyé hier de Clermont, avec l annonce de sa parution dans Media-part. Il est paru aujourd'hui. Voici ma réponse.
Jk , Jacques Kirsner, producteur de télévision, Charles Berg dans l' OCI, tente ici de dresser son propre piédestal, face à la postérité, et aux si nombreuses critiques des pratiques du clan Lambert, se livrant à une hagiographie mensongère.
L AJS, n'aurait rien a voir avec la dégénérescence de l' OCI, qui, elle, aurait commencé, avec les manœuvres tardives de Lambert à la direction FO et avec la syndicalisation outrancière dans l UNEF, ruinant la chevauchante épopée de la FER et de l'AJS, menées par le panache rouge de notre héros ....
Berg se camoufle dans l ombre de Claude Chisserey, un.dirigeant jeune au charisme et à l'énergie extraordinaires, mort en 1981, par suicide. Il laisse ouverte l'insinuation qu il aurait été mis a mort. Lambert a remplacé Chisserey par Berg à la direction du travail jeunes. Il lui paraissait beaucoup plus soumis à ses diktats. Chisserey était hors du commun, pas Charles.
En réalité, dans ses voyages militants, Berg se comportait comme un apparatchik corrompu du genre assez commun, puisque Lambert lui même n a pas hésité à brandir ses énormes dépenses dans ses hôtels de luxe, restaurants et autres avions de ligne, en mission officielle pour l' organisation, collectant l'argent des militants souvent sans le sou, dans des enchères sous pression, en assemblées générales, comme à Clermont-Fd. Dans cette ville, après avoir fait les poches des Simone B et autres militants sous emprise, il rentrait cool avec sa compagne locale, à l’hôtel Arverne Concorde 4 étoiles, où le directeur le saluait bien bas.
Lambert a agi en vieil agent stalinien, le laissant accumuler le montant de ses dépenses effrénées, pour mieux l'abattre sans discussion quand il oserait affirmer des divergences politiques avec lui.
C'est ce qui est arrivé en 1978, quand Charles Berg dirigeait le travail province, ce qui a entraîne l exécution politique de tous ceux qui dirigeaient avec lui, notamment à Clermont-Fd.
Non, l'AJS, au niveau national, sous la houlette de Charles Berg, n était pas une organisation démocratique où chacun.intervenait librement...
Charles exerçait le pouvoir, comme Lambert, par la terreur, la violence verbale permanente, rendant impossible,comme Lambert, tout débat.
J'ai été invité une fois au comité national de l AJS, peut-être en 1973, à cause de nos succès au lycée de Presles à Vichy Cusset, où nous avions cinquante cartes, un cercle de formation tous les mercredi après-midi en ville, et où nous tenions l'assemblée des délégués des lycéens, avec Patrice Rolli, comme président élu de l'Assemblée.
Je ne voulais pas me rendre rue de Charonne, connaissant la violence interne qui déferlait à Paris et l' impossibilité de toute remise en question, mais j y fus obligé par C Neny, un camarade et ami, membre du CC.
C était en hiver, en février, au local national. Berg a exigé que j intervienne. Je n avais préparé aucune intervention. Je fus pressé de monter a la tribune. J improvisais quinze minutes sur nos succès a Vichy, évitant tout conflit avec le despote. Il ne l entendait pas de cette oreille. Il prit la tribune pour m attaquer très violemment et personnellement, pendant une heure et demie. La salle était terrorisée et tous baissaient la tête, heureux de n' être pas dans le collimateur. Quel beau débat démocratique ... Avec tant de lycéens à l'AJS et débattant librement de tout, j'étais suspect de " pablisme" aux yeux de Berg. ( le "pablisme" est un terme du jargon OCI-AJS pour stigmatiser tout militant qui ne paraît plus dans la ligne.)
A la pause de midi, Neny, membre du CC pour Clermont, vint me trouver pour me proposer de venir au dessert partager le café avec Charles.. Je refusai. Je venais d être maltraité par le bureaucrate omnipotent, je n allais pas faire maintenant allégeance, publiquement, à ma propre destruction. Qu à cela ne tienne. Voici notre si sincère et si inspiré camarade, chérissant le libre débat, qui remonte à 14 heures à la tribune et qui reprend, en plus outrancier encore, toutes les violences verbales de la matinée. Jusqu'à la fin des travaux à 16h 30.
Je n ai plus eu droit à un seul mot. J étais le moyen d instaurer la terreur dans ce comité national où Berg monologuait et vitupérait, seul.
A la fin de la réunion, j ai dit à Neny que jamais plus je n accepterai de revenir à une réunion du CN de l'AJS à Paris.
Pour préciser encore le portrait de la direction Berg dans l.AJS-OCI, je rappellerai des faits et une anecdote vécue.
Berg s est entouré du sinistre Malapa, ex para israélien, un des chefs du SO de l OCI, avec lequel il débarquait en voiture de sport à six heures du matin, en.plein camp.d été de formation dans un château de l.Allier, à St Menoux, je crois, en réveillant le camp entier à coups de klaxon du chauffeur du Maître. J'y étais.
Malapa et ses sbires s' illustraient par les pires méfaits contre les opposants déclarés au trio Lambert Just Berg, envoyant à l hôpital par leurs violences physiques, leurs victimes, par exemple, les frères Assouline qui défendaient Balasz Nagy dit Varga, en 1973. Nagy avait été exclu du BP dans des conditions staliniennes comme agent double de la CIA et du KGB...pour avoir osé affronter Lambert sur la question du travail international. Il avait joué un rôle important dans la révolution hongroise de 1956 , à Budapest. Aucune distinction de méthodes ni de direction avec l OCI lambertiste. Berg était acoquiné à Malapa et jouissait de son pouvoir.
J ai dénoncé dans l'OCI, dès la parution de l article odieux de IO, en assemblée de militants à Brioude, lors d un stage aux vacances de Pâques 73, l'exclusion de Varga. Christian Neny dit Ivan a alors demandé à tous les militants présents, environ cinquante, de m'appeler à la discipline de parti par une autocritique immédiate sous peine d exclusion, séance tenante. Les militants se sont exécutés sans broncher. Comprenant que j allai me retrouver brutalement sans mon organisation, j ai cédé, après deux heures de feu roulant des camarades.
Je ferai scission deux ans plus tard, en novembre 1975, sur d autres scandales, à Clermont, avec Alfonso, Philippe, Myriam, Gilles et d autres.
Charles Berg, le panache rouge de la libre AJS, vint de Paris diriger cette exclusion en AG OCI, en décembre 75. Un texte de rupture avait été envoyé aux militants et à Lambert.
Le récit de Charles Berg, Jacques Kirsner, est ainsi une falsification historique de ce que fut en réalité sa direction politique violente et autoritaire, celle de l OCI.
Lors d une réunion de direction régionale à Clermont, en 69 ou 70, je crois, réunion à la cité U Etienne Dolet, Berg m'avait déjà spontanément apostrophé.
« Toi et moi, nous sommes juifs. Les juifs sont toujours au premier rang de l'Histoire. Dans la Révolution russe comme dans le Capitalisme. Que feras-tu si la Révolution échoue ? Moi, je deviendrai producteur de cinéma, gros cigare aux lèvres, sur les plateaux de tournage, comme à Hollywood. C est comme ça, on est partout au premier rang »
J étais sidéré. C était donc un.aventurier... Après un court moment de silence, les camarades prirent le parti d'en rire. Quelle bonne plaisanterie, n est ce pas ?
PS : Charles Berg a donné l'ordre le 13 mai 68 d'attaquer la préfecture de Clermont-Fd, à l'issue de la manif contre la répression policière. Ni C Neny dit Ivan, ni le président de l AGEC, ne s'en sont chargés. J'ai accepté de mener les négociations d'apparence avec le commissaire central puis de donner l'assaut. Manifestement, ils n'ont pas envie de s'en souvenir. Un appareillon stalinien/opportuniste déguisé en trots.