https://www.facebook.com/Desquaisalascene/
Missionnée par la Région île de France pour un rapport contre le sans abrisme des femmes en 2018,
https://www.iledefrance.fr/sites/default/files/2020-10/rapport_femmes_a_la_rue.pdf
Deux recommandations indispensables:
* Favoriser l'émergence d'un syndicat des personnes sans abris
* Mettre en place un numéro de téléphone pour permettre aux bénéficiaires de noter/signaler les structures d'accueil de manière anonyme.
A travers l'émergence d'un syndicat, je souhaiterais impliquer les personnes sans domicile fixe dans les politiques publiques les concernant comme cela se passe pour toutes les politiques publiques. Il faudra bien sûr veiller à ce que les femmes soient représentées dans ce syndicat car si la question de la représentation féminine se pose pour tous les organismes syndicaux, je sais qu'elle sera encore plus prégnante pour un syndicats de sans -abris.
La propreté, la situation matérielle des hôtels sociaux est souvent déplorable. Saleté, poux, punaises, y séjourner revient à prendre le risque d'en sortir dans un état pire qu'à son arrivée. Des espaces dédiés acquièrent ainsi une mauvaise réputation et deviennent des repoussoirs au sein de la population qu'ils sont sensés accueillir.
Les associations gèrent avec l'argent public des lieux d'hébergement d'urgence qui ont vocation à être utilisés par des personnes en difficulté, au même titre qu'une école ou un hôpital bénéficient de l'argent public pour répondre aux besoins de publics spécifiques.
Or, je constate que dans ces structures citées ci dessus, les personnes peuvent se plaindre dont la manière dont elles sont accueillis et traitées.
Alors pourquoi un centre d'hébergement d'urgence n'a t'il pas de compte à rendre ?
J'attends que l'on puisse exiger juste un minimum d'hygiène et de respect de l'intimité de chacun et que les bénéficiaires puissent signaler les manquements.
L'anonymat est important pour encourager la démarche car un sans - abri peut craindre de perdre sa place ou son accès à tel service s'il rompt le silence.