REMEMBER, M. TRUMP ! 17 avril 2020 n°31
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1918 américains équipés de masques en Californie Soldats au cinéma à Royat
« Portez un masque ou allez en prison »
Sur ce sujet je ne ferai pas de poème. Il est intéressant de se pencher sur cette drôle d’Histoire. Plusieurs indices nous éclairent sur la situation actuelle. Dans les temps passés, il y avait environ trois pandémies par siècle, l’espace entre les pandémies se réduit à mesure que l’homme détruit les espaces naturels, maltraite les animaux et se déplace plus facilement partout.
Au début du siècle la Grande Guerre se prépare et tout le travail des gouvernements se porte sur l’effort de guerre, armes, munitions, équipements. Les femmes prennent la relève et remplacent les hommes partis au front. Aux Etats Unis les troupes armées se préparent à participer au conflit, pour cela elles sont rassemblées dans des camps d’entraînement, dont un en particulier au Kansas, qui sera à l’origine de la pandémie… Pour leur ravitaillement on confine à côté dans des espaces clos des porcs, des canards, des poulets, des moutons.
Les soldats embarquent, certains sont malades, ils ont la grippe, la grippe saisonnière. Pendant ce temps les USA d’est en ouest avec l’aide des communications ferroviaires et maritimes sont touchés par une forte vague épidémique, signalée en vain par des médecins locaux. On ferme les écoles, tout le monde doit porter un masque, on construit des hôpitaux de campagne de Seattle à Boston, les hôpitaux sont débordés les médecins désemparés, les morts entassés. Ca ne vous rappelle rien ?
A leur arrivée en Europe certains régiments font étape au camp d’Etaples dans le Pas de Calais, s’y trouvent aussi des centaines de soldats de toutes nationalités, en trop grand nombre à proximité encore une fois de cantonnements d’animaux, canards, poulets, porcs, chevaux. La mortalité est très grande, elle gagne les civils, la maladie se manifeste par une surinfection bronchique, des pneumonies, ceux qui ne meurent pas sont très faibles, certains décèdent un ou deux ans après avoir été touchés.
Quelques millions de morts plus tard, la guerre est finie, on est en 1918, les soldats américains épargnés par la grippe rentrent chez eux en bateau, les marins des colonies et les alliés repartent vers leur pays d’origine partout dans le monde, Afrique, Asie, Russie, Océanie, Amérique du Sud, Australie.
Le virus se répand à une vitesse foudroyante dans toute l’Europe puis dans le monde entier à des degrés divers, de septembre à octobre 1918, puis de janvier à mai 1919, période à partir de laquelle il semble arrêter sa course folle. Il aura muté deux fois après le « virus père », aura frappé surtout les hommes jeunes entre 20 et 40 ans et les nourrissons. Les plus vieux auraient été immunisés par la grippe de 1889/1890.
Toutes les grippes qui ont suivi sont plus ou moins issues de ce virus, qui s’est scindé en « familles », la grippe porcine, la grippe aviaire et la grippe humaine. La barrière des espèces n’existe plus.
A retenir : la pandémie se répand en 2 VAGUES, voire 3, son émergence est favorisée lorsque des canards, des poulets sont élevés à côté de porcs, les pays qui s’en sont le mieux sortis sont ceux qui ont imposé le PORT DU MASQUE et la DISTANCIATION SOCIALE.
Pourquoi « grippe espagnole » ? L’Espagne est le seul pays à ne pas participer à la guerre, la presse espagnole décrit la maladie et sa progression, alors que les Français et les alliés censurent toute information sur la pandémie pour ne pas démoraliser les populations. Du coup on dit qu’elle est espagnole, pour ne froisser personne, et surtout pas les USA.
Morts anonymes : environ 50 millions de morts dans le monde, environ 18 millions à cause de la guerre de 14.
Morts célèbres (pas tous au même degré) : Franz KAFKA, Guillaume APOLLINAIRE, et Edmond ROSTAND… et devinez qui ? Frederick TRUMP, le grand-père de Donald ! c’est fou, non ?