Je suis depuis quelques jours l'heureuse propriétaire d'un Phil Porter de 24 sur 16 centimètres et d'une valeur actuelle qui me fait rougir. Voici l'histoire de son acquisition :
Un jour en mars, une amie m'emaile qu'elle souffre de la feuille blanche alors qu'elle doit écrire un article sur la peinture sur oeufs de Pâques. Je lui réponds que c'est bien fait pour elle car je déplore l'existence de cette tradition; j'adore gaspiller mon temps mais la peinture sur oeufs, ça me donne envie de tuer. Elle me rétorque que je lui fais bien de la peine, qu'elle m'aime bien quand même et que je devrais contacter Phil Porter.
Phil Porter a 21 ans et se qualifie d'artiste pop – comme quoi, je n'ai pas le monopole des idées macabres. «Finissons-en avec le kitsch de Pâques!» s'exclame-t'il sur son site internet. Et d'ajouter : «Révolution! Ouais! Punk! Vive le peuple! Envoyez-moi une toile plutôt qu'un oeuf, je la peins, je la renvoie et nous sommes une oeuvre d'art!
Ni une ni deux, je participe à l'action, et voilà.
Bientôt, cela va valoir le coup de cambrioler mon appartement. La classe.