Monsieur Collomb,
vous martelez que dans trois jours on n'entendra plus parler de votre démission fracassante. Vous avez bien raison !
Un match de foot ou une nouvelle "péripétie" d'un de vos collègues feront oublier la vôtre. D'ailleurs c'est déjà fait. Vous passez déjà aux oubliettes.
Vous n'êtes pas le premier et malheureusement pas le dernier.
On vous oubliera totalement ?
Non, non, pas totalement. On se souviendra que sous votre gouverne, des hommes ont éventré les tentes et les sacs de couchage de pauvres malheureux qui vivaient dans la rue, mourant de faim et de froid.
Vous resterez dans cette petite histoire de la grande Histoire. A l'instar d'autres, comme les Papon, les Sarkozy, les Pasqua et j'en oublie.
Vous n'irez pas en prison et ne serez probablement jamais jugé en tant que grand responsable de ces actes ignobles. Et tant mieux car la prison ne sert à rien comme nous le savons tous ou presque. Vous êtes ce que l'on pourrait appeler en contre politique un irrécupérable.
Si vos lyonnais (ou du moins la toute petite frange qui jouent encore le jeu de votre "auto-démocratie") - qui risquent tout de même d'avoir quelques doutes désormais sur votre loyauté et votre morale - décidaient de ne pas vous réélire à la tête de votre fief, pas de panique ! Il sera toujours temps de rebondir au soleil dans un pays du quart monde de l'Europe, en semi retraite bien méritée ! Et si Barcelone est déjà pris, monsieur l'ex ministre, vous pourrez toujours aller voir chez les grecs si j'y suis !
Bien le bonjour depuis la France qui a faim, froid et honte.