
Les résultats électoraux récents (France, Italie, Brésil) hurlent la substitution à l'identité de peuple du peuple d'identités au coeur duquel l'autrui est plus profit que recours et le fragile, partant, le sujet dispensable.
S'il fallait qu'un jour le faux-jour nietzschéen fût empiriquement identifié, ce jour est devant notre nez.
La démonétisation de l'effort culturel au profit de l'abandon libidinal fait toujours davantage poindre la vérité de nature : la brute est reine, quand le langage qui fonde n'a plus cours.
L'investissement dans la parole de mémoire est l'urgence, le souvenir du dernier gain l'ennemi.