Gaza : justice n'est pas vengeance

Depuis 2007, ce faux-nez de Daesh et de l'Iran qu'est le Hamas prend en otage le peuple gazaoui qu'il prive de toute expression démocratique après avoir chassé du territoire, libéré de ses colons par Ariel Sharon en 2004-2005, toute représentation de l'Autorité palestinienne.

Il n'est pas en guerre, il n'est pas le bras armé légitimé d'un peuple et n'a, en tant que tel et en son nom, déclaré aucune guerre à Israël. Les actes qu'il a perpétrés depuis le 7 octobre ne sont donc en aucune manière des "crimes de guerre" mais, au sens strict, des actes terroristes et des crimes contre l'Humanité justiciables comme crimes contre l'Humanité et sont au demeurant préfacés par sa charte de 1988 dont l'édulcoration de 2017 semble "caduque"....

La bêtise et l'impéritie du gouvernement élu d'Israël qui, en Cisjordanie, brutalise les populations en contravention du droit international, ne justifiera jamais que l'on massacre des juifs en tant que juifs car le crime ontologique, le crime racial de milices ne saurait être mis en balance avec l'abus de pouvoir politique d'un régime démocratique policier à quoi s'oppose une opposition démocratique en partie constituée de réservistes.

Il revient à présent à Israël de se défendre sans perdre le cap du respect du droit international et en particulier du droit de la guerre.

Un civil palestinien que l'on tue est victime d'un crime de guerre puisqu'Israël est désormais en guerre, un civil palestinien que l'on tue comme tel est victime d'un crime contre l'Humanité.

Soutenir Israël, c'est soutenir un peuple et un corpus de valeurs : "justice n'est pas vengeance", écrivait Simon Wiesenthal.

C'est le Hamas qu'Israël a le devoir de réduire et ceci constitue son but légitime de guerre.

Aller au-delà de ce but de guerre, c'est blesser encore davantage Israël et se faire non seulement le complice, mais l'idiot utile et le même du Hamas obscurantiste.

Vive Israël quand Israël est l'Israël de la modernité politique, de la politique éclairée, quand Israël est le nom de la résistance démocratique à la barbarie.

Le fil réactif est ténu quand l'émotion est violente : il faut néanmoins cheminer sur.