Donc quand on cherche à savoir combien de mondes pourraient potentiellement être équivalent au notre, donc vivables, on dit "il y a une possibilité sur xxxx", xxxx pouvant être très grand mais fini. Mais du coup, le résultat est, a priori, un nombre infini puisque diviser l'infini par un nombre, même s'il est énorme, reste un résultat infini.
Je simplifie, mais cette théorie entraîne la théorie des multivers.
En effet, s'il y a une infinité de mondes comme le notre, il pourrait y avoir autant de mondes parallèles comme le notre, ou très proches.
J'y ai cru mais je n'y crois plus.
Je n'ai pas de démonstration pour l'écrire mais , intuitivement, je me dis que c'est fort peu probable qu'il y ait une autre terre ou j'ai mangé ce matin un bol de céréales au lieu de ma tasse de thé.
Du coup, je me pose la question de la réalité de cet univers infini.
En effet, le Big Bang qui a eut lieu au temps t=0 est le résultat d'une explosion phénoménale.
Une explosion qui a créé notre univers, un univers en expansion.
Donc un univers fini, qui grandit sans arrêt mais fini.
S'il est fini, qu'y a-t-il derrière ? Peut-on imaginer notre univers comme un ballon de baudruche que l'on gonfle dans le vide.
Ce vide, c'est quoi? Un réel vide ? 0 pression, 0 température, 0 dimension et 0 temps !
Ou alors, on a un problème de base sur notre postulat de la division de l'infini par un nombre. Car si, dans son théorème, Gödel est incapable de démontrer que 2+2=4, on peut peut-être se demander si il est juste de considérer nos démonstrations mathématiques déduites des axiomes mathématiques fondamentaux.
Le premier de ces axiomes est "un nombre noté zéro existe".
Et si c'était faux? Si la découverte du zéro par les mésopotamiens était une réelle connerie qui nous a lancé dans une période d'obscurantisme mathématique de plus de 2000 ans?
Car s'il n'y a pas de zéro, il n'y a pas de temps zéro lors du Big Bang.
Bon, j'ai la tête qui chauffe, je vais faire une pause et prendre mon thé... ou mes céréales ?