Avertssement liminaire : toute ressemblance avec des situations rencontrées serait fortuite et ne résulterait que d'une coïncidence.
A six mois des jeux olympiques de Paris, une flambée de colère voit le jour dans l'univers sportif français. Chouchoutés par les médias, l'objet de toutes les attentions macroniennes (et autres) se sent pourtant incompris et proteste contre la dégradation des conditions d'exercice de leur sport et la baisse de compétitivité qu'entraine un neuf cents feuilles de contrôles par rapport à leurs concurrents étrangers. En conséquence, des syndicats et des associations d'athlètes menacent la Ministre des Sports et de la Mauvaise Education de faire grève si leurs revendications ne sont pas satisfaites et de bloquer les autoroutes de la Victoire Élyséenne. Ils exigent que trois de leurs demandes soient satisfaites, affirmant qu'ils ne transigeront pas sur leur adoption afin de mettre fin à la concurrence déloyale dont ils sont les victimes. 1) Carburant détaxé pour se rendre à leurs entraînements et participer aux compétitions. 2) La fin des normes antidopages qui désavantage les athlètes français et une harmonisation de la réglementation entre les fédérations nationales et les états. 3) L'autorisation d'élever en batterie les jeunes pousses sportives dès leur plus jeune âge. En effet, on sait que les textes du ministère des sports limitent l'élevage industriel des athlètes.
Impossible de participer à la compétition du nombre de médailles si chère au baron de l'Elysée avec pareil carcan. Après tout, avancent les sportifs, vous nourrir en spectacles à base de réarmement chauvin, produire des dérivatifs pour calmer la colère et la morosité ambiante mérite bien des sacrifices de la part de la nation, sans compter que si nos performances faiblissent, les équipementiers, les sponsors, les recettes télévisées etc en patiront. Qu'en termes de croissance ces choses soient comprises. Les révoltés ont remis leurs cahiers de doléances à la Ministre de la Compétition Sportive et Educative. Grimpée sur un podium de paille madame Ouhlala-Cass'toid'la a reconnu le bien fondé des demandes avant de retourner dans l'anonymat des ministres morts au champ d'erreurs. Quant au fair play, à la volonté lutte pour un sport plus sain, ces objectifs sont remis aux calendes grecques comme on dit à Olympe.