Après l'épreuve de surf qui dégrade le corail de Tahiti, le CIO ne pouvait pas se permettre de commettre un autre crime environnemental. La compétition d'escalade qui devait avoir lieu sur les rochers de la forêt de Fontainebleau se tiendra donc sur les quais de Seine pour éviter d'abimer davantage encorec la biodiversité et dls équilibres naturels du poumon vert de l'île de France (ouah, c'est beau comme du ..... ). En plus de la volonté de ne pas augmenter le bilan carbone de la compétition, cette modification poursuit un autre objectif, permettre au public de la rue de participer à une compétition organisée au pied des tentes, nonobstant les propos des grincheux, ceux d'acides et de Teddy Riner (1), l'esprit de Coubertin, mélange de partage, de faire play et de communion est toujours vivace. Pour éviter à nos frères et soeurs de la rue d'être ridiculisés suite à la retransmission télévisée de performances possiblement pitoyables, les services sociaux et de sécurité de l'état, comme ceux du privé, organiseront à leur intention un entraînement adapté mais sans faiblesse. La France, pays de l'intégration des plus démunis dont les entreprises nationales ou quasi comme la SNCF et la RATP et des mairies ont depuis longtemps installé un mobilier urbain inconfortable qui évite aux SDF (2) de tomber dans la mollesse. Une initiative dont on comprend la pertinence aujourd'hui, sans compter qu'elles font travailler la souplesse des fainéants qui profitent des aides sociales. Rendez-vous est donné à ceux qui y croient, dans le cortège d'ouverture de la grève olympique.
(1) le judoka déclarait à juste titre que pour lui, l'important n'était pas de participer mais de remporter la médaille d'or.
(2) des SDF qu'on devrait plutôt appeler SD (sans domicile )