Premier revers pour la tennis woman qui patauge dans les excuses, l'espoir que trois pater et deux ave suffiraient à faire oublier sa sortie médiatique. A la place des Janus au pouvoir, je virerai illico la gourde de la rue Stanislas. Sa posture "bonne mère de famille sacrifiant ses maigres économies pour l'intérêt supérieur de sa progéniture" l'enferme dans une justification qui place Blanquer et autres en porte-à-faux. Comment digéreront-ils l'accusation de manque de personnel et d'impéritie découlant d'une marchandisation de l'éducation entreprise depuis beau temps ?
Outre ce manquement à la solidarité gouvernementale, elle pointe la stratégie de l'entre soi des classes dites supérieures et des pseudo- élites engagée dès le plus jeune âge. Gageons qu'au-delà de la carence d'enseignants, la ministre au sourire niais a voulu doter sa progéniture d'un solide capital social, heureusement inaccessible aux purotins qui fréquentent l'enseignement public. Manquerait plus que ce soit possible. Comment assurer alors une reproduction sociale, culturelle et économique si Dupony, Mohammed et Attal s'asseyaient côte à côte sur les bancs de l'école.
On peut également imaginer qu'elle ait voulu donner un coup de pouce à sa carrière, professionnelle et politique grâce au réseautage et à la rentabilisation du carnet d'adresses quand on veut s'envoler vers les plus hauts sommets. Cette forme de lobbying demande des contacts avec des relais influents pour entreprendre une carrière lucrative en politique ou dans un business quelconque. Madame Brigitte Macron a-t-elle opéré différemment pour lancer sa savonnette de mari ?
Pour rassurer les enseignants, les parents d'élèves et ses chefs, Castera précise d'un air gourmand qu'elle se consacrera à sa tâche H 24. Pas jour et nuit, non, H 24. Du langage de BTS force de vente, ce bafouillement de camelot qui cherche à vanter le fonds de commerce de la macronie.