Les Mains Propres Sublime civilisation qui ne voit que son ennemi dans le reflet des ténèbres.
Nos mains sont propres. Nos coeurs sont zélés, gonflés d'idéaux. Dans les dunes, tapis de bombes, une pluie de l'arme dessine des sillons de sang impur.
La lumière vive au loin est cruelle. Têtes coupées, corps brûlés, violés, déchiquetés par les obus. Croisades, martyr de royaumes entiers. Sous le salamalec des bottes, un mirage de liberté s'évanouit. Les nomades déchus, des tentes tourmentées, embrassent l'esclavage.
Un sauvage noir avec son couteau de boucher dérisoire, vends sa chair de supplicié à bas prix. Il récolte des souffrances semées dans le sable par nos clairvoyants. Et implore la délivrance du cube noir.
Souffle de printemps desséché, d'une harmonie manichéenne partagée. Humanité misanthrope.
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