endx

Abonné·e de Mediapart

5 Billets

1 Éditions

Billet de blog 19 juin 2023

endx

Abonné·e de Mediapart

IA : ressource anti capitaliste

Ce n'est pas un retournement d'arme, dans quelle mesure l'intelligence artificielle (IA) serait au service du capital dans le domaine des sciences sociales, y compris politiques ? Le capitalisme utilise plutôt des éléments de langage, à destination des médias, pour la propagande, alors que les publications a but scientifique resteront majoritairement à gauche.

endx

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce n'est pas un retournement d'arme, dans quelle mesure l'intelligence artificielle (IA) serait au service du capital dans le domaine des sciences sociales, y compris politiques ? Le capitalisme utilise plutôt des éléments de langage, à destination des médias, pour la propagande, alors que les publications a but scientifique resteront majoritairement à gauche. Le capitalisme ne produit pas d'intelligence collective, et l’intelligence collective reste la meilleure arme pédagogique contre le capitalisme. L'intelligence artificielle pourrait devenir le meilleur ennemi du système de gouvernement capitaliste en irrigant davantage les débats mondiaux.

Je détermine arbitrairement, le début de cette intelligence computationnelle au Rapport « limites à la croissance ou Rapport du club de Rome, ou encore Rapport Meadows ». Les limites à la croissance essentiellement capitaliste, plutôt que démographique sont produites par la résolution d'algorithme avec les premiers petits processeurs de 1970, mais le principe d'extrapolation de données politiques aurait justement pu être parfaitement appliquée en politique mondiale. Depuis, tous les rapports du GIEC restent franchement négligés dans leur application de limitation de la croissance capitaliste mondiale.

Une 2e preuve de l'intérêt de l'intelligence du computer est le « Daisy world » de James Lovelock en 1983, car il illustre très simplement le principe des boucles de renforcement positive et négative. En dépit de sa pédagogie, il intéresse surtout les étudiants en sciences (voir les démonstrations animées sur Youtube). Avec des données solides telles que « our world in data » en publie, les bibliothèques en ligne de sciences sociales, et pourquoi pas les médias tant que la puissance des calculateurs peut absorber cette masse de milliards de mots de toutes langues et la fondre en constats, l'IA pourrait avoir une action technocratique très appréciable lorsqu'elles seraient comparées à celles mensongères, inutiles, scandaleuse voire stupides issus des démocraties.

Pour un exemple simple et récent : la réforme des retraites « macron » 2023, une calculatrice pouvait suffire à faire à l'argumentation contre le mensonge, l’inutilité, le scandale la stupidité (apparente) de ce gouvernement mensonger, scandaleux car se disant d’obédience démocrate (cependant c’est la 5e constitution de la République) ! Ce gouvernement et leurs électeurs, confronté à l'intelligence artificielle, plutôt que conforté par des audits opaques et corrompus, n'affronterait-il pas alors un plus redoutable adversaire que l'opposition humaine classique dans la défense des intérêts communs ? Mais il faudrait en théorie, pour que les déductions de l'intelligence artificielle soient suivies, créer une dystopie totalitaire, les humains préférant la corruption démocratique ou le mysticisme religieux à la meilleure raison intellectuelle. Confère l'exemple du génial Karl Marx. En effet, les conclusions toutes convergentes du GIEC n’ont été pas « traduites » lors des vingt COP, laissant les principes capitalistes poursuivent leur destructions d’humains en temps de guerre comme de paix.

En revanche, il y a l'ébauche d'une solution « Geek, hackers », parti « noirs » , anarchistes, révolutionnaires, d’extrême gauche, ou encore « pirates » où cette IA servirait à restituer un pouvoir démocratique actif (allant jusqu'au sabotage). Cela serait le bon compromis, car capable de contre-pouvoir, avec la capacité de désactivation jusqu’au définitif, ou mieux jusqu’au correctif de certaines « propositions IA » par des êtres humains en réseau, dès lors que les droits fondamentaux de l’homme seraient mal interprétés par l’IA. Les lois (littéraires) de la robotique ne prévoyait pas une surveillance humaine étendue, le robot était alors une machine programmée autonome, et non en dépendance totale dans un réseau truffé de trolls et contre trolls. L’IA est déjà utilisée pour contrôler le contenu des « publications » dans les réseaux sociaux. La production de simulations informatiques puissantes jusqu’à des créations d’univers parallèles est devenue disponible via les « jeux videos ». Les fabriquant ont produit ces outils à titre commercial et donc en grande quantité, les logiciels libres, les réseaux d’entraides existent quasiment partout dans le monde entier.

L’IA ne commandera pas les gouvernements démocratiques mais serait opposable pour réfuter les lobbys néfastes, leur « fakes » et leurs « washing ». Les faits de guerre ou de changement climatique étant des vérités pures, la propagande ne peut gagner pour défendre les droits fondamentaux de l’homme en utilisant l’IA.

Le test déterminant serait de simuler la résistance aux déclenchement de l'apocalypse atomique sous contrôle des machines à IA, à comparer avec la satire, toujours d'effroyable actualité de Stanley Kubrick « Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe ». À quoi bon simuler : l'intelligence artificielle garantirait forcément la paix en désactivant toutes les armes, poursuivant certes les accords SALT, dans une programmation mondiale pour la paix. En revanche si le tsar russe « déclenche » : que se passera-t-il ? Une « météorologie nucléaire » existe déjà, c’est avec l’imprévisibilité d’origine humaine, le « facteur humain ».

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.