Je voulais contacter Monsieur Antoine Perraud pour poursuivre l’esprit de ses entretiens passionnant avec Monsieur Werth sur Médiapart.
Mais il faut le contacter sur Twitter, et je ne veux pas m’inscrire. Il paraît que cela peut pourtant servir à alerter ses « suiveurs », notamment dans les risques élevés de situation instable.
Il s’agit d’un livre d’historienne, Madame Kate Brown, tellement actuel qu’il recouvre les faits (les faits existent, leur révélation est à attendre) de Fukushima, alors qu’elle a pu vivre « la preuve » de la situation en Ukraine -encore soviétique- dans les suites de l’explosion de la centrale (Tchernobyl, pas celle à venir de l’autre…).
Je n’ai jamais lu ou compris de telles relation-nucléaire-guerre-politique, car il y a eu prescription et surtout cette femme. La facilité de lecture est déconcertante en regard de l’horreur des faits. Il y a par ordre d’horreur, bien sur « la supplication » de Madame Svetlana Alexievitch, le « voyage » de Peter Watkins, et le philosophe Günther Anders.
Pour étaler ma maigre culture sur le sujet qui est en fait clôturé, j’ajouterai le morceau « radioactivity » du groupe krafwerk. En effet, tout cela n’est qu’une accumulation délirante de radioactivité artificielle depuis la seconde guerre mondiale. Okay, je n’ai rien contre les utilisations médicales, mais nous en sommes quelquefois ici à utiliser des rayons ionisants pour traiter des maladies liées à des rayons ionisants. C’est de la «nemesis médicale» !
Bref, si vous pensez que le nucléaire vaut le coup pour obtenir de l’énergie: l’information préalable vous diras que ce n’est pas du tout une bonne solution ni pacifique ni sanitaire. Sans information, je ne sais pas si les fourmis radioactives utilisent Twitter avec leurs petites antennes (les insectes aussi ont subi les radiation, comme les arbres, tout ce qui est vivant).