Si le gouvernement se souciait de notre santé, n'aurait-il pas mené depuis mai 2020 des campagnes d'information sur la nécessité de renforcer notre système immunitaire par un ajustement du niveau de vitamine D, relayant fortement les recommandations de l'Académie de Médecine ? N'aurait-il pas permis à la Sécurité Sociale de rembourser les analyses du niveau de vitamine D, jusqu'ici non remboursables ? Aujourd'hui des dizaines de publications scientifiques, dont une méta-analyse, montrent qu'un niveau correct de vitamine D réduit fortement les hospitalisations et les décès en cas de Covid.
Si le gouvernement se souciait de la santé, pourquoi le projet de loi actuellement en débat exclut-il les personnes guéries de la vie sociale si elles ne sont pas vaccinées, qu'elles aient été infectées depuis plus ou moins de six mois ? L'immunité naturelle acquise après une infection est de meilleure qualité et de plus longue durée que celle développée après une vaccination. Même si on accepte le principe du pass, rien ne peut justifier cette exclusion. De plus la vaccination de personnes déjà touchées et guéries n'est pas sans risque sur leur système immunitaire. Contraindre une personne à se faire vacciner sitôt guérie du Covid est irresponsable.
Si le gouvernement se souciait de la santé de la population, inciterait-il les personnels soignants vaccinés à venir travailler y compris lorsqu'ils sont infectés et contaminants, tout en suspendant — en les privant de leurs revenus — les personnels non vaccinés testés négatifs ?
Si les autorités se souciaient de la santé, n'auraient-elles pas mené à bien ne serait-ce qu'un essai clinique sur les traitements précoces (dont elle juge "insuffisants" les nombreux essais qui indiquent leur efficacité ? N'aurait-il pas ré-autorisé l'essai Covidoc, suspendu précipitamment en mai 2020 pour des motifs infondés ? N'aurait-il pas encouragé les recherches de l'Institut Pasteur de Lille sur le Clofoctol, plutôt que de les entraver sans cesse ?
Si le gouvernement se souciait de la santé — et de la saturation des services de réanimation —, aurait-il découragé les patients de faire suivre leur Covid-19 par un médecin de ville, et dissuadé les médecins de ville de prendre en charge leurs patients atteints de Covid ? N'aurait-il pas encouragé un suivi médical ? Sans même parler de traitements précoces, ne serait-ce, par exemple, que pour perettre aux médecins de repérer une éventuelle hypoxie chez leurs malades du Covid, et de réagir immédiatement par une oxygénation simple et non invasive, à domicile ou en les envoyant à l'hôpital, plutôt que de les laissers attendre seuls que leur état se dégrade au point de nécessiter une admission en réanimation ("Si vous ne pouvez plus respirer, appelez le 15...")
Si le gouvernement se souciait de la santé, depuis que des effets secondaires des vaccins sont signalés (thromboses, myocardites...), n'aurait-il pas encouragé les médecins à prescrire aux personnes se faisant vacciner les quelques médicaments simples pouvant réduire le risque que de tels effets surviennent ?
En résumé, ce que cherchent les autorités et leur "Conseil de Défense Sanitaire" dont les délibérations sont secrètes et les conflits d'intérêts patents, est-ce de multiplier les injections vaccinales, ou de protéger la santé de la population ?
Il n'existe à peu près aucune raison scientifique de croire que les deux soient synonymes.
Certes, en réduisant au silence les scientifiques et les médecins qui critiquent la politique sanitaire, on peut faire croire à un "consensus", mais ce consensus n'est en réalité que médiatique, et aucunement scientifique.
[En raison de la politique de dépublication pratiquée sans sommation par la modération de Mediapart sur des critères discutables et imprévisibles, à l'avenir les billets de ce blog seront simultanément publiés sur ce site : https://www.covid-factuel.fr. Ainsi, ce billet est publié ici.]