L'article concerné, n'est qu'un réquisitoire, seulement à charge, à partir de simples interprétations personnelles, sans autre fondement qu'un parti pris, qui, à proximité d'élections, peut paraitre viser pas une "autre gauche" mais la seule gauche encore digne, qui espère rapidement être, voire supplanter le PS, lequel n'est plus qu'une droite de substitution, trompeuse, absolument déconsidérée et rejetée. Et qui continue, en rajoute..
Cet article, est-ce pour être plus porteur de crédibilité? Est aussi signé par F.Arfi, lequel, populaire pour sa rectitude, et jusqu'alors pour la fiabilité de ses dires. Mais il n'est pas signé par la rédaction.
Cette charge sur Mélenchon n'est qu'une diatribe outrancière et outrageante, qui ressemble à s'y méprendre à un assaut politicien destiné à faire du bruit et, par l'organe d'où il a été porté, supposé de gauche, ne pouvait que semer discorde et doute parmi les électeurs potentiels d'une gauche (celle qui l'est restée) en cours de reformation..
Cela ressemble à s'y méprendre, à un coup, trop opportun et trop outrageant pour être innocent, porté, non à un observateur comme eux, mais, cela sue, à un adversaire politique.
Et cela sur une simple interprétation de positions, pourtant sans équivoque et parfaitement précises d'un adversaire qui ne justifie pas systématiquement le crime à Poutine, comme le font les auteurs de l'article, ni ne "joue à saute mouton sur un cadavre" en rappelant qui était, vivant, la victime. Ce qui a visiblement le tort de ne pas être dans la ligne ni sur les thèses des USA (menteurs cyniques pour provoquer une guerre désastreuse, et "tortureurs" entêtés depuis à Guantanamo) de l'UE, de l'OTAN, ligne dont tout laisse croire qu'elle est celle adoptée par les auteurs, car cette violente attaque tend à tuer politiquement un adversaire. A cause d'idées ! Un petit mois après "Charlie", on pouvait s'attendre à tout de MDP, sauf à ça!
Ces journalistes peuvent avoir une opinion; mais une telle attaque, plus que non mouchetée, n'est que salement ad hominem. Une négation d'autres opinions que celles qu'ils représentent maintenant.
Au nom de quel pseudo axiome, qui n'aurait donc pas besoin d'être démontré, serait-t-il interdit de contredire la ligne des USA, de l'UE, de l'OTAN, en Ukraine et de critiquer l'accusation systématique de la Russie, sans être cloué au pilori ?
Quand la guerre rode, les parties accusent toujours l'autre d'avoir "commencé ", ce qui en réalité n'est qu'un nouveau partage d'influence, donc actuellement d'intérêts exclusivement capitalistes.
Il y a aussi des résistants aux propagandes. Il y a des "lanceurs d'alerte", comme il en fut d'autres qui se sont mis tout le système et la con frérie à dos, n'est-ce pas !
Il y a des résistants au "convenu" qui critiquent et éclairent sur ce que cache, ou peuvent cacher, les provocations et violences en Ukraine, à proximité de la Russie. Les guerres capitalistes sont toujours un malheur, un monceau de deuils pour les populations qui ne peuvent plus que subir, car pendant la guerre le droit n'existe plus, c'est l'arbitraire. Par contre les capitalistes de tous les clans, attendent la fin des massacres, loin du front.
Toutes proportions gardées, mais en 1914 des gens pouvaient aussi désigner comme un "braillard" qui avait tort, puisque relativement isolé, voire comme traitre à sa patrie, ses intérêts, et ses "valeurs", le tribun-directeur de l'HUMANITE, Jean Jaurès : Un partisan de la PAIX qui s'est battu jusqu'au bout pour éclairer ceux qui, par ignorance, par suivisme, par connerie, allaient payer pour ce qui toujours les broient, dans le seul intérêt de ceux qui les sacrifient et les exploitent.
"La guerre, le seul plaisir des rois auquel les peuples participent" (H. Jeanson, via la voix de l'historien dans Fanfan la tulipe, C. Jaque 1952 )
Jaurès a été assassiné, La guerre à commencé. Une horreur. Des millions de morts.
vilain, l'assassin, a été relaxé.
Hélas ! les hommes imbus, reproduisent les mêmes conneries. L'histoire aussi.