Je suis sûr que Rémy Fraisse, qui n'avait absolument rien a se reprocher, aurait préféré passer devant un tribunal, plutôt que d'être abattu, comme un ennemi selon ce qu'a décrété un pouvoir responsable ( là coupable de la mort d'un citoyen).
Lancer des soldats armés, comme à la guerre, pour chasser, en fait abattre, un écolo absolument non armé ni agressif et qui n'a fait que se trouver là : En France, chez lui, paisiblement sur un lieu public.
Dans quel pays sommes-nous et gouvernés par qui, pour prendre cyniquement la vie d'un homme, pour la bourse de membres d'un syndicat de paysans de droite, d'entreprises de travaux, et, peut-être de décideurs?
Que sont ces français, cabris européïstes, ces parents auxquels l'UE ( l'issue d'un viol de sa mère, la démocratie) interdit la fessée, mais qui, par sectarisme politicien, admettent la peine de mort ; car c'est bien de cela qu'il s'est agit: Une punition arbitraire, et sans commune mesure entre le fait d'utiliser des armes de guerre, par définition mortelles, pour abattre c'est le mot, dans tous ses sens) le "danger"que représente les idées que peut avoir un citoyen, honnête et civique, sur des décision qui violent, au moins détournent la nature des uns pour le profit d'autres, et dans des conditions prises, plus que discutables en tous cas discutés!
Quelle idée, d'avoir des idées... !
Le président du Conseil général du Tarn, est allé jusqu'à bêler en parfait lisboet (né à ou de Lisbonne) qui n'en n'a plus (ou de prêtes à porter) "qu’il est stupide de mourir pour des idées". (*)
Il serait donc stupide de mourir pour des idées...! Il risque donc de vivre longtemps, le mOsieur (**)... Et avec une super retraite, très tôt, même cumularde. Comme Juppé, Fabius... qui sont pour que celle de ceux qui élisent soit reportée à 67 ans.
Qui peut se réjouir de la mort de l'ex maire de Tours, de son suicide puisque cela semble établi, Peu de monde, sinon ses adversaires impénitents mais faux derches. Mais pourquoi cet homme, civique nous dit-on, a-t-il préféré la mort précisément au moment d'un procès qui ne pouvait que reconnaitre son innocence, comme l'affirme, a priori, ses défenseurs ?
C'est triste, la mort d'un homme, surtout s'il est victime d'injustice. Encore faut-il que ce ne soit pas la sienne, qu'il s'applique.
Des milliers de gens se suicident par ans, parce qu'injustement on les condamnent sans procès, à travailler comme un esclave, un maltraité, un laissé pour compte. S'il existait une justice et que ces gens là pouvaient y accéder, alors la plupart, qui n'ont rien fait pour subir ce qui leur est appliqué, ne se suicideraient probalement pas souvent.
Mais ce ne sont pas les amis de cet homme, aujourd'hui au pouvoir pour toutes autres choses et qui se révoltent contre l'injustice, donc contre la justice alors que celle-ci n'a pas pu décider; ce ne sont pas les amis de ce suicidés là, qui arrêtent de manger la moindre bouchée lorsqu'un laissé pour compte social se suicide?¨Pourtant ils ont participé à leur malheur en favorisantn constamment leurs bourreau : Le fric , le profit. Nous les avons vu compatir sur la mort d'un PDG pétrolier qui n'a pas un bilan social ni humain favorable, alors qu'ils se taisaient, ou fustigeaient les "idées" coupables de Rémi Fraisse, que la répression aveugle du pouvoir a tué. A 20 ans!
(*) Un théorique héritier de Jean Jaurès qui a été tué pour les siennes : Celles qui contre les sempiternels serviles et propagandistes DE FAIT, de ceux qui font la guerre, et les répressions mortelles contre ceux qui seuls les subissent ; héritier d'un grand homme qui trahi jusqu'à ses plaques de rues, pour seuls intérêts d'une oligarchie qui se partage la richesse à coup de grenades et canons, en quelque sorte chargés d'hommes, pour tuer des hommes!
(**) Qui se prend pour un dieu, miséricordieux comme tous "les autres.." ( par ailleurs unique!), condamne à mort, sans autre forme de procès, celui, ou celle, qui pense, qui commet le crime suprême et monstrueux : Avoir des idées.
Cela en plus de ce qu'à décrété le juste parmi les justes, "le bon" : Pas Jean mais Dieu, lequel a condamné à mort, d'évidents innocents: Tous ses descendants et jusqu’à la fin des temps. En fait il n'existe qu'un temps, c'est le sidéral, mais c'est sidérant car tous sont évidemment innocents; et pourquoi?
Parce que sa propre créature, sa fille faite à son image, tout comme l'était son fils, a maraudé une pomme contenant la vérité. Comme si, n'ignorant rien, comme papa, cela changeait quoi que soit,