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Billet de blog 21 novembre 2015

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a propos de : Mein Kampf : halte au feu !!!

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 Trouvé là :

http://blogs.mediapart.fr/blog/francois-delpla/191115/mein-kampf-halte-au-feu  

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Réediter "Mein Kamp" ( "ma lutte" ).

Pourquoi pas avec un sous-titre: Comment devenir célèbre !

Le temps est-il venu pour les revanchards de tous types, prescrivant même ce qui depuis Nuremberg est imprescriptible, ou/et pourquoi pas en bons libéraux cohérents électeurs de Macron. Pourquoi, sans autre loi ni honte que celle du fric amassé, ne pas semer dans le monde entier des  stands de tir-attraction,  à l'enseigne :

" venez "lutter" comme lui". Soyons  in... ?

Des stands où, avec des "luger" d'époque et habillé en noir avec brassard "SA" ou "SS" achetés chez l'entreprise de commémoration, "d'entretien du souvenir" de Jean Marie Lepen. N'importe qui pourrait, comme au bon vieux temps, venir y tirer sur cibles de juifs, d'homosexuels, de gitans, de communistes, de résistants, de boucs émissaires...  Et où, sur un air de Wagner, tout but atteint exploserait en feu d'artifice répandant la bonne vieilles fumée au parfum sublime de fours crématoires.

Le champion serait celui qui aurait allumé le plus de feux et donc le plus "parfumé" l'atmosphère. Comme à la grande et belle époque du grand prophète, il recevrait une croix de fer. 

Et bien non! Ressortir "Mein Kampf c'est rendre la parole à l'auteur de ce torchon. C'est répandre le mode d'emploi pour devenir un monstre radieux, c'est réanimer le souffle de la bête qui fait encore bander, même plus en douce. C'est répandre chez de nouveaux peine- à- jouir la manière de s'éclater.

Elle a été en gros, en détail, en long, en large  et en travers, des millions de fois faite à partir de citations originales, la critique de cette semence de monstres incorrigibles, de détraqués. Tout a donc été dit démontré, démonté, rejeté de cette monstrueuse "bible" de chevet trop longtemps imposée. Et puis, le procès de Nuremberg a jugé en dernier ressort, résumons : le nazisme, défini par "Mein Kamp", est un crimes contre l'humanité imprescriptible. Sa propagande est un pousse au crime.

Le Nazisme, sa bible, ces modes d'emploi, sont définitivement illégaux.

Et tout cela pour faire du fric. Car foin de rhétoriques complices ou/et hypocrites, c'est pour cela. Comme Hitler est venu au pouvoir aidé par des capitalistes. Qui depuis 1917 craignaient ce qui aurait pu naitre à l'est.

Je ne crois pas au destin. Au déterminisme. Le cours de notre existence dépend essentiellement de notre environnement social, du hasard et de ses complexités. Cependant les choix que nous faisons, les réactions que nous avons, les positions que nous prenons, ont une importance majeure.

 Imaginons qu’à Braünau (Autriche), fin juillet 1888…

Après le schnaps, qui clôture toujours le déjeuner dominical chez les Hitler, le comportement de "Frifritz", l'équivalent germain de notre "Popaul" gaulois, interpelle Loïs, le maitre des lieux. Tête haute, il lui rappelle que le dimanche est chez lui jour d’érection.

 Loïs quitte alors son fauteuil, et se rend à la cuisine. Là, lui tournant le dos et face à l'évier : Klara, sa femme, fait la vaisselle. Il s'approche d'elle… Flatterie typiquement teutonne, il malaxe résolument sa plantureuse croupe qu'il dénude. C'est rituel, Klara glousse une réprimande rieuse à son époux. Simagrée tardive, car Frifritz déjà la besogne. 

C’est alors que le tocsin d'alerte au feu retentit.

Imbibé de discipline germanique, Loïs "déshabite" promptement le corps de sa femme, pour rejoindre celui des sapeurs-pompiers auquel il appartient. Miracle ! Un spermatozoïde moustachu, inscrit sous le prénom d’Adolphe dans la course vers l’ovule de Klara, s'écrase sur le sol de la cuisine. Et là, un filament flagellaire dressé devant lui, il expire, devint feu, en hurlant un guttural Heil ! Ce qui signifie "salut", en nazi.

 Si son choix avait fait de Loïs Hitler un sapeur-pompier au lieu d'un douanier, une simple alerte au feu 9 mois avant la naissance de l'Adolphe, cela aurait suffi pour qu'un monumental incendie mondial soit évité, et que 70 millions d'humains puissent mourir de vieillesse. Dont un, dont une rue porte mon nom.

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