Vous êtes adorable, Philippe, car votre analyse (dans l'article attacons du 01/12/2011) et le ton railleur sur les éternelles râleries d'une certaine gauche contrainte à la posture permanente de la contestation ont du sel, car ce peut être souvent juste... de la lassitude.. tant RIEN ne change dans ce qui est contesté !!!
Aussi merci toujours à leur con-stance d'opinion et à leur con-firmation des endroits qui font mal, même si cela devient usant de l'entendre. Et qu'on attendrait surtout et d'abord de voir appliquées quelques unes des solutions - qu'ils proposent et crient tout autant, dans le désert par contre ! - pour en sortir.. La coopération, le détachement et le partage matériel, la joie d'échanger gratuitement, la paix que procure une plénitude spirituelle, par la culture et l'éducation remises au centre des sociétés.. c'est vrai que ça s'entend moins dans une manif..mais on l'entend pourtant et souvent.. quand on y marche dedans et à côté des gens, mon cher Philippe !
Dans votre ultime et propre conclusion en forme de super-solution, cher Philippe, la com-plication, si je peux me permettre à mon tour, c'est que la cure d'amaigrissement et l'éclatement des big macs - en gros la limite où la liberté des uns respecte celle des autres - ce n'est que l'état souverain, le peuple dûment représenté par des dirigeants audacieux et capables, qui peut les imposer par des lois; lesquelles, à dire vrai, devraient même être constitutionnelles !
Est-ce vraiment la route choisie par ceux qui nous dirigent hors traités et hors référendums, cher ami de la libre concurrence agressive (pourquoi agressive, au fait ? sans doute un lapsus..) et non faussée ?
Ou bien les dirigeants de l'oligarchie financière avérée vont-ils le faire avec l'aide décisive du valeureux texan ? Ouiiiii, je le sens bien là. Ouille !
C'est beau la concurrence "libre et non faussée".C'est vrai que c'est une idée tellement nouvelle et moderne depuis l'origine du capitalisme. Elle devrait nous sauver.
Ca me fait penser au voisin architecte comme moi que j'ai dans le quartier: il faut que j'aille vite lui briser ses prix librement, en toute non fausseté bien sûr, histoire que je gagne quand même dignement ma première place de libéral dans ma bonne cité .Qui parle de respect, d'humanité ? La main invisible saura me rabattre si je sors trop du jeu.. Mais si je n'en sors pas trop.. it's ok !
Je me rappelle aussi Léonard de Vinci disant "nous devons faire concurrence à la nature" . C'était le bon temps ! La concurrence libre et non faussée avait encore un soupçon d'esprit et de morale: la nature était son modèle !
Aujourd'hui, elle est son produit de vente ou de compensation. Green is great !!!