La mémoire est le bateau du silence. La poésie est la grammaire du monde. La pierre appelle les multiples voix.
La poésie est la grammaire du monde et sa syntaxe .
Vivez tant qu'à faire, le monde restera le même, aussi absurde que l'idée de la mort certaine.
La puissance du jour se mesure à l'aune des étoiles seules.
Certains soirs ouvrent des yeux vaillants dans le mortier des rêves.
Certains soirs s'envolent comme des monticules de sable. Chacun accorde sa présence à l'autre dans un présent présentable.
Mots toujours en recherche de mémoire. Mots comme surface des êtres et rapprochement des possibles.
Il faut laisser le vide s'évider. Tromper les jours par des traversées que cousent les mains du temps. Fixer le sel de la photographie. Pour des gestes en aréopage, coutumiers des odeurs de printemps.
MAI 2015
ERIC DUBOIS
Extrait de Les tribulations d'Eric Dubois , journal poétique.