« Je suis François HOLLANDE » ou la Démocratie en deuil : La démocratie est morte ; vive la Démocratie.
« L’homme ne s’affirme jamais plus qu’en se renonçant. Le courageux devient alors irremplaçable » (Gide)
« Qu’un seul dise savoir et s’éteint le dialogue. Le principal est moins de trancher que de savoir maintenir le débat ouvert. Ce qui prime ne serait finalement ni le questionneur, ni le questionné, mais le questionnement parce que, sans questionnement, il n’y a ni rapport au réel ni construction de la réalité. » (Meyer 2005)
Aussi est-ce moins l’échec d’un homme que celle de la démocratie reconduisant les sentiers battus du majoritaire ou de l’universalisme.
« L'élection présidentielle est confrontée à un véritable paradoxe : la critiquer n’a jamais été aussi consensuel mais dans le même temps, son principe n’a jamais été aussi peu contesté. Preuve qu’en dépit de la crise de la démocratie représentative, l’élection présidentielle fascine toujours. Au point de ne pas pouvoir s’en passer? » ( Extrait de « L’Atelier du pouvoir » du 19/12/2015 : 1965-2015 : La France malade de ses élections présidentielles ?)
« la France est-elle condamnée à l’hyperprésidentialisme actuel, faute d’arriver à inventer un autre système politique comme espace pluriel de dialogues et de coopérations (…). Cette approche de l’idéal démocratique comme pari et horizon apparaît particulièrement importante au vu de la faiblesse des dispositifs démocratiques dans nos régimes représentatifs professionnalisés à idéaux démocratiques. » ( Extrait de « Nos démocraties en questions » Philippe Corcuff)
Et si l'heure était à l'Histoire…pour une « Révolution Démocratique » comme troisième voie possible au-delà des limites du réformisme : ne serait-il pas alors logique d’aller plus loin en remettant en cause le principe même d’un tel rendez-vous ?.
« Appel au Président de la République pour initier une grande réforme de la démocratie comme procédure et comme régime en cohésion avec une "pensée politique plurielle(s)" pour une France progressiste sans nier le conflit politique inhérent aux divisions sociales et anticipant les prochains enjeux du XXIème siècle. »