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Ma personnalité est ma destinée : "Vivre ses rêves ou rêver sa vie, je choisis les deux..."

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Lien 24 avril 2017

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Reflet"s" miroir "en quête" de soi

"Loin d'être ce que nous voulons, nous voulons ce que nous sommes"

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Illustration 1

QUI ÊTES-VOUS POUR NE PAS L'ÊTRE ?
"La plupart du temps, les gens croient que ce qu'on doit faire, c'est dévoiler, libérer, déterrer la réalité caché du soi (...)
Le problème alors ce n'est pas de délivrer, de "libérer" le soi, mais d'envisager comment il serait possible d'élaborer de nouveaux types, de nouvelles sortes de relations à nous-mêmes"...et aux Autres.
(M. Foucault)
C’est ce « soi » qui se fait être, capable de se déterminer ainsi et pas autrement, que Castoriadis appelle le « Sans Fond », le « Chaos », l’ « Abîme » de l’être humain (singulier et collectif). Véritable ontologie de la création, l’être est toujours « le être autre et le faire être l’autre »

La question se pose alors différemment : « Quand suis-je moi-même, c'est-à-dire non pas le jouet ou le produit extérodéterminé de forces ou d’influences étrangères, mais l’auteur de mes pensées, actions, sentiments, valeurs, etc. ? »

"Le questionnement constitue le socle indépassable de l'activité intellectuelle. Evidemment, les hommes préfèrent les certitudes et les réponses à ce qui est problématique, même s'ils ne peuvent échapper à cette problématique. Comme l'Histoire, en s'accélérant, rend désormais problématiques même les réponses les mieux établies, il nous faut aujourd'hui théoriser cette problématicité, et donc "questionner le questionnement". Car philosopher n'est pas seulement questionner, c'est réfléchir à l'articulation des questions et des réponses." (Roger Pol-Droit)

QUE FAISONS-NOUS DE NOUS MÊME ?
Les marges de la contradiction/paradoxe comme « entre-deux » laissent-elles place aux « questionnements de la question » qui ne serait plus une réponse mais une « équilibration des contraires » à assumer et regarder en face…

"Un autre niveau de complexité concerne le fait que ces processus, ces interactions, si l’on considère qu’ils sont supports et moteurs de la dynamique du vivant, construisent leur force dynamique sur leur caractère contradictoire. C’est de la contradiction, de la tension entre des opposés, que du mouvant devient possible. Et vouloir résoudre ce qui est contradictoire, c’est supprimer la possibilité d’investiguer la dynamique, la vie même et sa créativité. Il s’agira alors de reconnaître que les situations sont, par exemple, à la fois de l’ordre de l’individuel et du collectif, qu’elles sont innovantes et traditionnelles, qu’elles sont instituantes et instituées, relationnelles, socialisantes et individuantes, cognitives et sensibles etc. Problématiser et modéliser de telles situations revient à tenter de donner un réel statut, heuristique et anthropologique, au paradoxe. Celui-ci , dès lors qu’il est “ assumé et regardé en face ” pour reprendre Varela, ne nous invite plus à “ choisir ” entre les termes en tension, mais à investir l’écart, l’habiter, l’incarner, pour révéler, tant une pensée complexe possible des situations par le chercheur, qu’une posture d’homme qui assume ses pensées dans des actes relationnels, politiques, professionnels sous le sceau de la rencontre et d’une disponibilité aux possibles des situations qu’il vit. On s’emploiera à donner un statut scientifique au paradoxe, support et horizon de l’indécidabilité radicale des sciences de l’homme qui doivent en somme “ se débrouiller ” pour dire, penser, faire avec des enchevêtrements surprenants, des hiérarchies qui s’inversent, des équilibres instables, du flou signifiant, des désordres organisants et organisateurs, des catastrophes créatrices. La disponibilité, la porosité à l’événement deviennent les boussoles du chercheur, qui accepte de ne plus chercher la clef perdue sous le seul réverbère allumé".
(Frédérique Lerbet-Sereni)

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