Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
En ce jour de commémoration qui d’un bout à l’autre du pays va faire sonner tant de discours, une observation qui peut être ne figurera dans aucun d’entre eux. Elle concerne l’énorme différence dans l’effort qu’une nation est capable de consentir en temps de guerre et en temps de paix pour préserver son cadre d’existence, menacé par les armées ennemies autant que par l’assoupissement des consciences, aujourd’hui incapables de s’élever à la hauteur des enjeux de l’époque, le désastre écologique et l’inquisition numérique. Quatre sous de méditation autour de cette réalité m’ont fait forger cet aphorisme que je livre à votre réflexion : en temps de guerre on enterre les morts, en temps de paix on enterre les vivants.
En allant ce matin chercher mon pain, j’ai aperçu des gilets jaunes sur le tableau de bord de deux 4/4. Deux figures de héros. Celui de 1918 versait son sang pour préserver sa terre, celui de 2018 ne veut pas verser quelques euros pour préserver la sienne.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
